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Le petit monde de Coquelicot
28 décembre 2009

Grosse déprime !

Dure journée !

Je me suis couchée en pleurant, hier soir, suite aux incidents de la veille. La réflexion de Michaël : "t'es comme ta mère, faudra pas t'étonner si, à force de lui faire des réflexions vexantes, Alexis ne vient plus te voir quand il sera grand" a fait mouche. Je me suis dit que, si mon chemin de vie était tracé d'avance et s'il était celui-là, ça ne valait pas le coup de continuer à vivre. J'étais assez effondrée hier soir.

En fin de matinée, on nous a livré 5 stères de bois en 40 cm de long. Ca fait un sacré tas de bûches à rentrer. J'ai voulu aider Michel, bien sûr, mais au bout de 45 mn, je n'en pouvais plus tellement j'avais mal aux lombaires, malgré la ceinture que j'avais mise, en prévention.

J'ai téléphoné à Michaël pour lui dire que la livraison de bois avait été avancée et que ce n'était pas la peine qu'il vienne demain après-midi. Je lui ai demandé si Alexis allait mieux, s'il était "déchoqué". Le ton est un peu monté entre nous deux. J'ai fini par lui demander ce que j'avais pu faire pour qu'il se comporte ainsi avec moi et il m'a répondu que je me faisais du cinéma. Il dit qu'il n'a rien à me reprocher, que je me "fais des films".

Oui, Alexis est un "enfant roi", il est d'accord sur ce terme. Il dit qu'ils n'en ont qu'un et que c'est normal. Ah bon !

Il dit aussi qu'Alexis est susceptible même avec son père. Si Michaël lui dit "va te mouiller les cheveux, ils rebiquent dans tous les sens", Alexis se met à pleurer en lui disant "tout ce que je fais est nul".

Il a un problème, ce gamin ! A la place de ses parents, je le montrerais à un pédopsychiatre.

J'ai terminé la conversation pratiquement en pleurant, il a bien dû s'en rendre compte.

S'il ne se rend pas compte que je souffre quand il me parle ainsi, c'est qu'il n'a rien dans le coeur.

Après avoir raccroché, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps.

Michel rentrait le bois, je me suis dit que j'allais m'enfermer dans la salle de bains et m'ouvrir les veines. Oui, je sais, c'est pas malin mais c'est vraiment ce que je voulais faire.

Toutefois, j'ai réussi à me raisonner et à appeler Sergine. Elle n'était pas chez elle mais j'ai eu Jean-Pierre qui a été bien surpris de me sentir dans cet état pitoyable. Le pauvre !

Ensuite, toujours en pleurant, j'ai appelé Isabelle qui a réussi à me calmer. Nous avons parlé un long moment, ensuite j'ai dormi.

Après avoir dormi, je me sentais mieux et je suis retournée aider Michel pendant encore 45 minutes. Je ne suis bonne à rien au-delà de ce temps.

Le soir, Sergine m'a rappelée. Elle m'a expliqué qu'il fallait que je ne sois plus "en attente" car, sinon, j'allais trop souffrir.

Il faut que je m'endurcisse, que je sois moins sensible aux réflexions de mes enfants.

Je me suis bien jurée de ne pas les appeler pour leur souhaiter une bonne année 2010. S'ils ne m'appellent pas, je ne les appelerai pas non plus.

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