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Le petit monde de Coquelicot

20 octobre 2023

Culture de la canneberge (cranberrie)

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Nous sommes rentrés le 16 octobre de 18 jours au Québec, notre dernier grand voyage car je suis trop fatiguée à présent pour ces périples.

Nous sommes allés au Centre d'interprétation de la canneberge et, suite à certaines questions de mes amis, j'ai trouvé un site qui explique très bien la culture des canneberges.

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La canneberge : une culture pérenne

La canneberge est une plante indigène de la famille des éricacées. Elle est vivace et elle pousse dans des sols qui sont pauvres en phosphore. Les plants ont une longue durée de vie et nous pouvons retrouver des plants centenaires aux États-Unis.

Aujourd’hui, nous cultivons la canneberge dans des sols sableux, car ils permettent un meilleur drainage. Il faut compter trois ans entre l’implantation et l’obtention d’une véritable récolte de canneberges. La maturité des champs est atteinte après cinq ans. La plante est ligneuse et rampante et elle forme des stolons à partir desquels poussent des bourgeons qui fleurissent au début de l’été pour ensuite donner des fruits. Ces derniers arrivent à maturité vers la fin septembre, début octobre pour être récoltés par la suite. Les stolons peuvent atteindre jusqu’à 30 cm de hauteur et ils forment les bourgeons à l’automne, d’où l’importance de préserver les plants des grands froids en hiver. 

En hiver

Lorsque la température atteint en moyenne de - 8 °C, il est nécessaire de protéger les bourgeons qui sont déjà formés pour la saison suivante. Or dès la mi-décembre, c’est la période de glaciation qui consiste à inonder les champs pour y recouvrir les plants d’une couche de glace protectrice d’une épaisseur d’environ six (6) pouces au-dessus de la plante afin de protéger les plants des froids rigoureux et des périodes de gels et de dégels qui surviennent de plus en plus fréquemment.

Tous les trois ou quatre ans, les producteurs réalisent ce que nous appelons le sablage qui consiste à l'épandage d'une mince couche de sable dans les champs. À la fonte des neiges, le sable tombe au sol et ses nutriments régénèrent le plant. Le sablage permet également de contrôler les mauvaises herbes et les insectes nuisibles. Cette pratique culturale se déroule généralement de janvier à mars.

Au printemps

À l'arrivée du printemps, l'eau est retirée des champs et elle est entreposée dans les réservoirs. La réinstallation des gicleurs permet d'arroser les plants lorsque surviennent des périodes de gels encore fréquentes au cours de cette saison. Les bourgeons et les fleurs peuvent être gravement affectés par les gelées printanières : mortalité des bourgeons ou tombées des fleurs. L'inondation printanière a un effet bénéfique pour lutter contre certains insectes ravageurs de la canneberge.

Aux mois de mai et de juin, les producteurs fertilisent leurs champs de façon à obtenir un bon pH. Selon les conseils reçus de leur agronome, les producteurs appliquent des doses de différents engrais pour assurer un bon développement des plants de canneberges. Des fertilisants (azote, phosphore, potassium, souffre, magnésium, cuivre) sont répandus pour assurer une terre propice à la production. Au besoin, les plants de canneberges sont taillés. Une lutte intégrée contre les mauvaises herbes et les insectes ravageurs s'engage aussi au cours de cette saison.

Aujourd'hui, presque la totalité des superficies dédiées à la culture de la canneberge fait l'objet d'un suivi hebdomadaire de fertilisation et de dépistage d’insectes pour minimiser les applications d'engrais et de pesticides de façon à réduire leurs impacts sur l'environnement. L’emploi de phéromones sexuelles et d’insectes amis de la culture fait partie des méthodes employées pour lutter contre les insectes nuisibles.

En été

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Au début de l’été, les bourgeons se transforment en de belles petites fleurs roses. C'est la période de pollinisation qui débute. La présence des abeilles est fortement appréciée pour le transport du pollen d'une fleur à une autre, favorisant ainsi la fécondation. Plus les fleurs sont butinées, plus il y aura de fruits qui se formeront.

L'été est aussi propice à l'augmentation des insectes ravageurs et des mauvaises herbes, un dépistage régulier devient nécessaire pour suivre l'évolution des insectes. En culture biologique, le sarclage manuel est nécessaire pour enrayer les mauvaises herbes.

Un bon drainage et une bonne irrigation sont essentiels pour assurer aux plants une croissance optimale. Habituellement, les pluies naturelles comblent les besoins en eau des plants de canneberges. Bien que les canneberges ne poussent pas dans l'eau, elles en ont besoin, pour leur croissance. Des arrosages par interruption y sont effectués pour prévenir les sécheresses. Soulignons que l’eau utilisée provient des réservoirs ou lacs aménagés sur les fermes.

En automne

Les fruits passent de la couleur blanche à la couleur rouge, atteignant un beau rouge vif. Au fur et à mesure que les canneberges mûrissent, le taux de sucre et d'anthocyanine augmentent, ce qui les rend plus résistantes au froid. Cependant, elles ne pourront tolérer une température inférieure à – 4  °C. L'arrosage deviendra alors plus fréquent au cours de cette période pour protéger les fruits du gel.

La période de récolte des canneberges s’étend habituellement de la fin septembre à la fin octobre. Les nuits fraîches et les journées ensoleillées favorisent le mûrissement des fruits et sa coloration. Certaines variétés de canneberges sont plus hâtives et sont prêtes pour la récolte dès le début septembre. Depuis quelques années, quelques producteurs les introduisent dans leurs champs. 

La récolte des canneberges

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La récolte des canneberges s’effectue en inondant à tour de rôle les champs. Une batteuse est employée pour détacher les fruits des plants sans les détériorer. Pourvues d’alvéoles, les canneberges flottent et, se dirigent naturellement à l’extrémité ou l’autre des bassins selon la direction des vents. Puis, à l’aide d’estacades, des travailleurs apportent les petites baies rouges vers la pompe à fruits qui les aspirent pour les transvider dans des camions. Amenées dans des centres de conditionnement, les canneberges sont ensuite emballées pour répondre au marché du frais ou encore entreposées dans des unités de congélation pour une transformation future en jus, fruits séchés, poudre, concentré ou autres produits.

Lorsque la récolte est terminée, l’eau est réacheminée dans les réservoirs pour usage futur.

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16 septembre 2023

Une semaine en Islande

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Finalement, cette semaine s'est passée mieux que je le pensais. Il n'y a pas eu de randonnée difficile. Pas de dénivelé. J'ai tout de même eu mal aux genoux à force de monter et descendre du bus. Et je suis rentrée chez nous en chaussures de randonnée, tellement j'avais mal dans les chevilles.

Notre guide était noire, c'est paraît-il la seule guide noire de l'île. Marie, en plus d'être jolie, est très sympa. Elle est française donc pas de problème de compréhension dû à un accent bizarre. Son compagnon, Stéphane, est franco-islandais et c'était notre chauffeur de bus. Il parlait très bien le français.

Par contre, j'ai eu très froid. J'avais emmené ma doudoune d'hiver et mon bonnet mais j'avais oublié mes gants et, certains jours, j'avais l'onglée.

Nous étions une trentaine et l'ambiance était bonne (à une exception près).

J'ai bien sympathisé avec Catherine, de Junas (près de Nimes). Nous nous sommes d'ailleurs revues en juillet lors du dernier Marvejols / Mende. Elle est venue nous voir malgré les nombreuses heures de route. C'était très sympa.

C'était un séjour nature. Il y a peu de villes, peu d'habitants, quelques fermes disséminées ça et là.

Glacier de Vatnajökul, grand comme la Corse.

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Lagune de Jokulsarlon et ses icebergs,

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Profonds fjords de l'Est,

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Volcans de la région de Myvatn,

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petits ports de pêche de la côte nord (ici Husavik)

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Chûtes de Godafoss

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Champs de lave couverte de lichens.

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et la péninsule de Snæfellsness.

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Sans oublier les geysers et les marmites bouillantes de Namarskard à forte odeur de soufre (phénomène lié au volcanisme).

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Visite de la ferme-musée en tourbe de Glaumbaer du 18ème siècle.

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La vie est très chère en Islande. Exemple, Marie nous avait dit que les islandais mangeaient bea ucoup de soupes. Alors nous avons essayé. 39 euros les deux soupes de mouton avec juste de l'eau, du pain et du beurre. Deux bières : 12 euros. A ce prix-là, nous n'avons pas fait d'excès les midis. Il y a même eu quelques jours où j'ai préparé des sandwiches le matin, au petit-déjeuner, pour le midi. Nous étions en demi-pension donc pas de problème pour le soir. Nos hébergements étaient corrects.

Je suis rentrée bien fatiguée tout de même.

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Voici ce que dit le guide du routard sur l'Islande :

"Sa nature sauvage, ses phénomènes volcaniques, ses chutes d’eau indomptables et ses paysages sans bornes sont sa meilleure publicité. À l’extrémité de l’Europe, l’Islande est un fantasme pour amateurs de grands espaces. On y respire un air frais et volontiers humide qui renvoie à l’origine d’un monde plus propre, puissant et prenant.

Sous les abords austères de ses immenses champs de lave et ses déserts de pierre intérieurs, l’Islande empile les sites remarquables : fjords grandioses, glaciers colossaux, piscines thermales naturelles délicieuses, falaises piquetées de macareux, fulmars et guillemots… sans oublier tous ces lieux qui renvoient à la colonisation viking, avec leurs murs de tourbe et leurs maisonnettes aux toits nappés d’herbe."

8 juillet 2023

Burn out

Burn-out : le syndrome d'épuisement professionnel et ses manifestations
C'est exactement ce que j'ai vécu à partir de 2004 et qui m'a conduite au burn out en 2006.
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L’épuisement émotionnel est provoqué par la volonté incessante d’être toujours fort
L’épuisement émotionnel est un état qui s’atteint en raison d’une surcharge d’effort. Nous ne parlons pas seulement ici d’excès professionnels. Nous nous référons également au fait de prendre en charge la responsabilité des conflits, d’assumer des responsabilités ou des stimuli émotionnels ou cognitifs.
L’épuisement émotionnel n’apparaît pas du jour au lendemain. Il s’agit d’un processus qui s’incube lentement, jusqu’à parvenir à un point où la personne s’effondre. Cette rupture l’immerge dans la paralysie, la dépression profonde ou la maladie chronique. Un effondrement se produit dans la vie de la personne car elle ne peut littéralement plus la supporter.
« Rien ne pèse autant que le cœur lorsqu’il est fatigué. »
–José de San Martín–
Bien que l’épuisement émotionnel soit vécu comme une fatigue mentale, il s’accompagne généralement d’une grande fatigue physique. Lorsque cela arrive, l’individu expérimente une sensation de lourdeur, d’incapacité à avancer. Il tombe alors dans une inertie dont il est difficile de sortir.
Les causes de l’épuisement émotionnel
L’épuisement émotionnel provient du fait qu’il existe un déséquilibre entre ce que nous donnons et ce que nous recevons. Ceux qui en souffrent se caractérisent par le fait de donner le meilleur d’eux-mêmes, que ce soit au travail, à la maison, dans le couple ou dans n’importe quel domaine.
Cela se produit généralement dans les secteurs où il existe une forte demande, et qui nécessite apparemment d’importants sacrifices. Par exemple, dans un emploi où il existe un risque élevé de licenciement. Ou dans un foyer où les membres ont de nombreux problèmes et demandent de l’attention. Lorsque nous avons un couple conflictuel ou avec de sérieuses difficultés, également.
La personne épuisée manque généralement de temps pour elle-même. Elle ne reçoit en outre pas suffisamment de reconnaissance, d’affection ou de considération. Elle est supposée « assurer » en permanence. Comme si elle n’avait pas de besoins, ou comme si elle était plus forte que les autres et pouvait tout supporter.
Les premiers symptômes d’épuisement émotionnel
Certains indices annoncent l’épuisement émotionnel avant qu’il n’apparaisse réellement. Il s’agit de signaux auxquels nous n’accordons généralement pas beaucoup d’importance. Certaines mesures pourraient être prises à temps si nous le faisions.
Les symptômes initiaux de l’épuisement émotionnel sont :
La fatigue physique. La personne se sent souvent fatiguée. Elle ressent comme extrêmement pénible ce qui l’attend dans la journée dès le moment où elle se réveille.
L’insomnie. Aussi contradictoire que cela puisse paraître, une personne souffrant d’épuisement émotionnel a des difficultés à dormir. Des problèmes tournent en permanence dans sa tête, ce qui l’empêche de trouver le sommeil.
L’irritabilité. Il existe de l’inconfort et une perte de maîtrise de soi, ce avec une certaine fréquence. La personne épuisée a l’air grincheuse et est trop sensible à toute critique ou geste de désapprobation.
Le manque de motivation. La personne qui souffre d’épuisement émotionnel commence à agir mécaniquement. Comme si elle était forcé de faire ce qu’elle fait tout le temps. Elle ne ressent aucun enthousiasme ni intérêt pour ses activités.
Distanciation affective. Les émotions commencent à devenir de plus en plus plates. Comme si la personne ne ressentait pratiquement rien.
Des oublis fréquents. La saturation de l’information et / ou des stimuli conduit à des pertes de mémoire. La personne oublie facilement les petites choses.
Difficultés pour penser. La personne sent qu’elle confond facilement les choses. Chaque activité implique une plus grande dépense de temps qu’auparavant. Elle raisonne lentement.
 
Les issues de l’épuisement émotionnel
La meilleure façon de surmonter l’épuisement émotionnel est, bien évidemment, de se reposer. Nous devons trouver du temps libre pour nous détendre et être tranquille. Les personnes qui en font trop passent des années sans prendre des vacances, par exemple. Il s’agit d’une erreur. Cela conduit irrémédiablement à la fatigue. Il convient donc de prendre quelques jours pour se reposer.
Une autre solution consiste à travailler pour construire une attitude différente face aux obligations quotidiennes. Chaque journée devrait inclure des moments à consacrer aux engagements mais également pour se reposer et effectuer des activités enrichissantes. Les obsessions de perfection ou d’accomplissement doivent être mises de côté.
Il est donc très important d’avoir de l’empathie pour nous-mêmes. Rien de tel pour cela que de passer du temps seul pendant la journée. Respirer, se reconnecter avec ce que nous sommes et ce que nous voulons. Il est essentiel de développer une attitude de compréhension et de bonté envers soi-même. Dans le cas contraire, il nous sera tôt ou tard impossible d’aller de l’avant.
 
10 juin 2023

Moral en baisse

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Je ne suis pas assidue à ce blog. Pourtant, beaucoup de choses me tracassent (peut-être trop). Les écrire ici me ferait peut-être du bien.

Les relations avec mes enfants sont toujours difficiles. Michaël, Virginie, Alexis et Elsa (sa copine) sont venus dimanche dernier. C'est toujours très froid, on ne sait pas de quoi parler puisque rien de ce qui constitue notre vie ne les intéresse. Nous avions invité Alexis et Elsa à venir nous rejoindre à Dax en aôut pour la féria. Dimanche, Alexis nous a dit qu'il irait à Bayonne avec un copain pour les fêtes de Bayonne. Chaque fois que nous l'avons invité à venir avec nous en vacances, quand il était petit, la réponse de ses parents a toujours été négative sous des prétextes fallacieux (nous n'avons pas le même rythme de vie que lui - comme si nous n'étions pas capables de nous adapter).

Tout ça me donne le cafard. Ce manque d'amour, ce manque de considération, ça a été comme ça durant toute ma vie.

Avec Véro, ce n'est pas mieux, je ne la vois pas. Soi disant qu'elle ne sait pas venir à Billom... Par contre, elle sait bien aller chez son copain Jo à Lezoux. Lezoux / Billom c'est vraiment tout près. Bref, nous ne l'intéressons pas. Je la vois quand je vais faire un examen médical au Centre République. Je lui donne rendez-vous dans un bar et elle me rabache toujours les mêmes histoires, des événements qui datent de 20 ans. Jamais elle ne demande de mes nouvelles. Pour mes 70 ans et pour la fête des mères, elle m'a envoyé un SMS !!!

Il ne me reste pas tellement de temps à vivre et aujourd'hui, je pense que j'ai raté ma vie de maman.

Comme j'ai raté ma vie professionnelle.

Et mon couple, bof, chacun dans une pièce, on ne se voit qu'aux repas.

Parfois, je me dis "à quoi bon vivre ?"

Heureusement que je me plais dans ma maison !

Le 27 juin, nous partons une semaine en Islande (une envie de Michel). J'ai peur d'être malade, de ne pas pouvoir suivre le groupe. Ma jambe droite me fait souffrir. Et si j'ai une cystite ?

Tout ça me tracasse beaucoup et m'empêche souvent de dormir, sans compter les douleurs qui deviennent de plus en plus handicapantes.

Bref, pas trop le moral !

15 février 2023

Adieu Françoise !

Ce matin, c'était la crémation de Françoise Rey, la femme de Jacky, la maman de Marlène et Jérôme.

Le crématorium était archi plein. Tellement d'amis étaient là.

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Apparemment, elle est décédée d'une tumeur au cerveau foudroyante (décelée le 23 octobre). Elle avait déjà eu un autre cancer qu'elle avait surmonté. C'était une battante. Elle s'est occupée de Marlène, née handicapée mentale et physique. Elle n'a jamais pu travailler pour s'occuper de sa fille. Heureusement, est arrivé ensuite Jérôme, son poussin comme elle l'appelait, son rayon de soleil.

Maintenant, Jacky (qui souffre de la maladie de Parkinson) et Jérôme et sa compagne, Karine, vont devoir s'occuper de Marlène (qui a maintenant 52 ans).

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Tragique destin que celle de cette famille ! et pourtant, toujours le sourire !

Je ne sais pas trop quel âge elle avait, un peu plus vieille que moi, peut-être dans les 74-75. En tout cas, trop jeune pour mourir.

Que de bons moments passés en leur compagnie ! je pense notamment aux week-end de Pentecôte pour "le tour des Causses" que nous faisions tous les ans (2 jours de course en relais + 1 jour de randonnée), aux "tours d'Auvergne" sur 4 jours, avec les amis de l'ACFA. Notre périple Clermont-Fd / Barcelone en relais. Le marathon de New-York. On en a passé du bon temps entre 1989 et 1993. Après, Michel a eu son glissement de vertèbres et l'ACFA, ça a été fini pour nous.

Quelle tristesse que cette journée !

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5 février 2023

Debout sur le zinc

Vendredi soir, à la Coloc, à Cournon, concert du groupe "Debout sur le zinc".
Debout sur le zinc, abrégé Debout ou DSLZ, est un groupe de la nouvelle scène française, originaire de Vitry-le-François. Ses membres empruntent leurs mélodies aux rythmes rock, tziganes, yiddish ou orientaux mais en font une musique originale grâce à leurs textes et à leurs arrangements. (Wikipédia)
Membres : Simon Mimoun, William Lovti, Romain Sassigneux, Christophe Bastien, Olivier Sulpice, Fred Trisson, Cédric Ermolieff
Pas désagréable comme musique mais j'ai regretté de ne pas entendre les textes, couverts par la musique. Dommage ! difficile de découvrir un groupe dans ces conditions.
Beaucoup de jeunes à ce concert. Tous debout ! Et ils connaissaient les chansons par coeur !
Et nous, assis, comme de vieux cons !!!

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5 février 2023

1er concert avec Beauregard

Hier soir, au Caméléon, à Pont du Château, j'ai participé à mon premier concert avec la chorale "Au choeur des chants" de Beauregard l'Evêque.
La salle était archi pleine.
En première partie, la batterie fanfare L'Indépendante sous la direction de Julien Ladvie.
Au programme : "Mundo latino", "Tube mélodique" (avec deux solistes à l'euphonium), éExotic Groove", "Aquitania" (avec une soliste au cor des Alpes) et "Acousticon Thème" (avec un soliste au vibraphone).
Très réussi tout ça !
Et puis nous, choeur mixte, sous la direction de Carine Rodriguez avec 6 chansons de J.J. Goldman et une chanson de Zazie.
Et, pour terminer, un morceau commun batterie fanfare / chorale, musique d'un jeu vidéo "Dragon born", pas évident au départ (une partie en anglais et la suite en langue du dragon) mais que nous avons bien maîtrisé au fil des répétitions.
Participation également des élèves percussionnistes de l'école de musique de Billom communauté ainsi que des élèves percussionnistes de C for Mi.
Une très bonne soirée !
Et, surtout, pas de stress, pas d'agacement, pas de critiques. Une bonne ambiance ! j'apprécie !
Par contre, très fatigant, parce que nous avons dû être sur place à 16 h pour un début de concert à 20 h 30. J'ai eu très mal aux jambes et aux pieds. Aujourd'hui, grosse fatigue et le cou complètement bloqué (j'ai dû mettre la minerve), certainement à cause des courants d'air, chaud sur la scène et froid dans les couloirs.
 
Aucun regret d'avoir quitté la chorale de Billom. D'ailleurs, je n'ai reçu aucun SMS, aucun mail, aucun appel téléphonique, ni d'Emile, ni des choristes. Faut croire que je ne manque à personne !

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18 janvier 2023

Je tourne la page

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Après bien des hésitations j'ai enfin décidé d'arrêter la chorale de Billom. Un clash avec Fanny survenu il y a deux jours m'a convaincue que je n'avais plus ma place dans ce groupe.

Déjà, l'année dernière, c'était Angélique qui s'en était prise à moi. On ne se parle plus depuis.

J'avais réussi à changer de pupitre en septembre (je ne voulais plus chanter avec Angélique et Nathalie) mais, finalement, c'est Fanny qui aura eu ma peau. Pour une bricole ! Depuis septembre, je subis les papotages incessants d'Annette et Brigitte derrière moi. C'est très pénible. Aussi, lundi, j'ai changé de place et c'est Fanny qui s'est trouvée incommodée par ces bavardages.

Elle m'a passé une grosse charge, devant tout le monde. Avec toute la diplomatie qui la caractérise !!!

Une fois rentrée à la maison, je lui ai envoyé un SMS pour m'excuser. Elle m'a répondu très méchamment. Je lui ai dit qu'entre Brigitte qui ne veut pas être devant et Chantal qui ne veut chanter qu'entre Fanny et moi il m'était très difficile de trouver une place. Ce à quoi elle a répondu que si je ne trouvais pas ma place dans la chorale, ce n'était pas à elle d'en faire les frais.

Ca a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Ca fait déjà un moment que je n'ai plus de plaisir à aller aux répétitions.

Ce clash m'a beaucoup stressée, j'ai très peu dormi et le lendemain matin, j'ai envoyé un mail à Emile pour lui dire que j'arrêtais.

En septembre dernier, j'avais fait un essai au Cendre mais 70 choristes, ça m'a fait peur. Par contre, je chante le jeudi soir à Beauregard l'Evêque sous la direction de Carine Rodriguez, très sympa.

Je vais pouvoir me consacrer pleinement à ma chorale "Au choeur des chants" de Beauregard l'Evêque ainsi qu'à mon prochain stage chant et rando de fin avril à Embrun.

Et Fanny pourra s'assoir où elle veut. Je n'en ai plus rien à foutre.

8 novembre 2022

Décès de Michel Bühler

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Notre Bubu nous a quitté ce 7 novembre 2022. Nous ne le reverrons plus en concert. Nous ne boirons plus l'apéritif avec lui comme l'année dernière à Barjac.  Il va retrouver Anne Sylvestre qui lui disait "Bubu, tu danses comme une fondue".

C'est un grand chanteur qui nous quitte, quelqu'un d'extrêmement humain. Il va nous manquer.

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Chanteur, acteur, écrivain, poète, dramaturge, compositeur et enseignant: Michel Bühler et ses multiples casquettes ont rayonné en Suisse romande depuis 1969, date de son premier album Helvétiquement vôtre. Il a écrit et composé plus de 250 chansons. Il est également l'auteur de plus d'une vingtaine de romans, essais et pièces de théâtre.

Né à Berne le 30 avril 1945, «un peu par hasard», disait-il, il a grandi dans le canton de Vaud, dans la localité de l'Auberson, à quelques kilomètres de Sainte-Croix. Il s'épanouit dans sa famille où on chantait beaucoup de chants populaires. «J'ai passé une enfance merveilleuse», avait-il confié dans un long entretien à la RTS.

Il est parti ensuite faire ses études à Lausanne, avant de devenir instituteur. Il enseigne pendant quatre ans, avec plaisir, même si cela ne le passionne pas. Avec ses amis de l’Ecole Normale, il gratte la guitare et chante Brel et Brassens

A la fin des années 60, il rencontre Gilles Vigneault, qui devient un ami. Il décide de se consacrer à la chanson. Il mène une vie de bohème à Paris - des années insouciantes et fructueuses avec la maison de disque l'Escargot, fondée par Vigneault. Bühler avait déjà fait un ou deux 45 tours à Paris et était parti pour tenter une aventure musicale de six mois, tout au plus une année... finalement sa carrière durera plus de 50 ans.

Il voulait chanter, mais sur les gens d'ici, estimant qu'on ne parle bien que des gens qu'on connait. En 1998, il était retourné à Paris, pour casser les clichés et «dire qu’il y a aussi des Suisses ordinaires». A la fin des années 70, de retour à Ste-Croix, il s'engage sur différents dossiers. Il siégera de nombreuses années au Conseil communal de sa commune.

En 2013, il obtient le Prix Jacques-Douai, qui récompense les œuvres artistiques qui font vivre la chanson francophone. Rue de la Roquette constitue l'un de ses tubes.

Le Ste-Crix - qui vivait en partie à Paris - sera un chanteur engagé dans ses textes, mais aussi dans ses actes. Il s'est illustré dans la défense du droit d'asile, mais aussi contre les éoliennes qui sont actuellement en construction sur sa commune. Il s'inquiétait du fossé qui se creuse entre les riches et les pauvres. En 2020, il lançait avec plusieurs personnalités un manifeste pour bâtir un monde plus solidaire après la crise du coronavirus.

Nuria Gorrite, ministre vaudoise chargée de la Culture a pris connaissance «avec une vive émotion» du décès soudain de Michel Bühler. Elle a salué «la mémoire d’un véritable ambassadeur de la chanson francophone, d'un artiste complet d’une modestie toute vaudoise, à la fois chanteur mais aussi écrivain, acteur, poète et dramaturge». La conseillère d'Etat a également salué l’humaniste, l’homme engagé dans plusieurs causes, rêveur d’un monde plus solidaire.

L'artiste a signé plusieurs livres dont «La parole volée», où il revient sur la fermeture des usines Hermes Précisa, à Ste-Croix. Pour le théâtre, il a notamment écrit la pièce «Le Retour du Major Davel», spectacle créé à Pully puis repris de nombreuses fois en Suisse romande.

1 octobre 2022

Autre livre de mon enfance

"Tistou les pouces verts" de Maurice Druon.

 

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Tistou a les « pouces verts » c'est-à-dire qu'il peut faire germer des fleurs où il le souhaite. Grâce aux fleurs, Tistou rend la ville plus gaie en transformant la prison, l’hôpital et le quartier pauvre. Il arrête même une guerre en fleurissant les canons. Son grand ami Moustache étant mort, il construit une échelle de fleurs et monte au ciel pour le retrouver. Gymnastique, son poney, en déduit que Tistou était un ange.

Je devais être petite quand j'ai lu ce livre. Je ne sais pas ce qu'il est devenu...

1 octobre 2022

Livre de ma jeunesse

Je lisais des livres de cette série quand j'avais 11-12 ans. L'action se passait dans un pensionnat à Copenhague au Danemark. Ca me faisait rêver. Celui dont je me souviens plus particulièrement était "Puk fait du cinéma".

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Puck (nom original : Puk) est une série danoise de cinquante-huit romans pour la jeunesse créée par Lisbeth Werner - pseudonyme de Knud Meister et Carlo Andersen - éditée de 1943 à 1964 aux éditions Eiler Wangels Forlag.

En France, vingt et un titres ont paru de 1956 à 1978 aux éditions G. P. dans la collection Rouge et Or (section « Souveraine »), chaque volume regroupant deux volumes originaux, soit un total de 42 titres.

Très populaire au Danemark, où elle est toujours rééditée, la série Puck a été traduite en Suède, en Allemagne (sous le titre Pitti)1 et en Espagne2 où la série a été rééditée jusqu'aux années 1990.

Les auteurs de la série

Bien que Lisbeth Werner soit le pseudonyme féminin commun que s'est choisi le duo d'auteurs danois Carlo Andersen et Knud Meister, c'est seul que ce dernier a écrit tous les volumes de la série Puck. Destinée aux adolescentes, Puck est l'équivalent pour jeunes filles de la série pour jeunes hommes : Yann, œuvre commune de Carlo Andersen et Knud Meister mais publiée sous le seul nom de ce dernier.

Knud Meister

Né le 28 mai 1913 à Copenhague et mort le 20 décembre 1989, il est un journaliste danois et un auteur de romans pour la jeunesse3. Sous le pseudonyme de Thomas Ketchup, il publie un premier roman policier en 19414 ; il en rédigera sept autres avant de se consacrer à l'écriture de séries pour la jeunesse en collaboration avec Carlo Andersen. Ainsi, en 1942 paraît le 1er volume de la série pour garçons adolescents, Yann (Jan en VO). Grand succès de librairie au Danemark, 81 romans seront écrits de 1942 à 19645, dont douze volumes ont été publiés en France aux éditions G. P. dans la Collection Spirale.

Sous le pseudonyme de A. B. Caroll6, il est l'auteur d'une autre série pour jeunes filles : Tina (Teena en VO), publiée au Danemark de 1956 à 1960. En France, onze titres sur quatorze ont été publiés de 1962 à 1969 aux éditions G. P. dans la Collection Spirale.

Carlo Andersen

Né le 5 mars 1904 à Frederiksberg et mort le 20 février 1970, il est un auteur danois7. Il commence sa carrière littéraire en 1938 avec la publication d'un roman policier, Kriegstestamentent (littéralement : Testament de guerre), qui a remporté un prix à un concours de romans policiers scandinaves8. C'est en 1942 que commence sa longue collaboration avec Knud Meister qui perdurera jusqu’à la mort de ce dernier, en 1970. Carlo Andersen continuera à écrire seul quelques volumes supplémentaires de la série Yann.

Thème de la série

Puck (de son vrai nom : Bente Winther) est une adolescente pensionnaire d'un internat mixte, au Danemark. Son père est un ingénieur de renom, souvent absent. Les histoires ont pour objet l'arrivée de nouveaux élèves ayant du mal à s'adapter à la vie du pensionnat, et la résolution d'énigmes. Au fil des romans, Puck vieillit et sa vie évolue.

Titres édités en France

  • Puck écolière (1956)
    Titres originaux : Puk flytter på kostskole (littéralement : Puck va en pension) (1952). Souveraine no 109, traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautort. Illustrations de Pierre Le Guen
  • Puck détective (1958)
    Titres originaux : Puk vover pelsen (1953) et Puk pa nye eventyr (1953). Souveraine no 127, illustrations de Pierre Le Guen, traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautort.
  • Puck continue (1959)
    Titres originaux : Puk gi'r sig ikke (1953) et Puk kommer til hjaelp (1953). Souveraine no 142, traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautort. Illustrations de Pierre Le Guen.
  • Puck dans la neige (1961)
    Titres originaux : Puk i sneen (1953) et Puk ta'r chancen (1954). Souveraine no 166, illustrations de Vanni Tealdi.
  • Puck va bon train (1962)
    Titres originaux : Puk har fart på (1954) et Puk og leoparden (1954). Souveraine no 179, traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautort. Illustrations de Vanni Tealdi.
  • Puck fait du cinéma (1963)
    Titres originaux : Puk har en nyhed (1954) et Puk som filmstjerne (1954). Souveraine no 644, traduit par André-Marc Hendrickx, illustrations de Pierre Le Guen.
  • Puck a des ennuis (1964)
    Titres originaux : Puk viser kloer (littéralement : Puck montre ses griffes) (1955) et Stakkels Puk (littéralement : Pauvre Puck) (1955). Souveraine no 212, traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautort, illustrations de Vanni Tealdi.
  • Puck contre les voleurs (1964)
    Titres originaux : Puks store oplevelse (1955) et Puk vinder igen (1955). Souveraine no 204, traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautort, illustrations de Vanni Tealdi.
  • Un ban pour Puck ! (1965)
    Titres originaux : Det ordner Puk (1955) et Fint klaret, Puk (1955). Souveraine no 219, traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautort, illustrations de Vanni Tealdi.
  • Puck s'amuse (1967)
    Titres originaux : Puk har det sjovt (1956) et Puk laenge leve ! (1956). Souveraine no 239, traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautort, iIllustrations de Vanni Tealdi.
  • Puck demoiselle d'honneur (1968)
    Titres originaux : Frisk mod ,Puk (1956) et Til lykke, Puk (1956). Souveraine no 258, traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautort, illustrations de Vanni Tealdi.
  • Puck et l'affaire des 60 couronnes (1969)
    Titres originaux : Puk Redningskorps (1957) et Puk far en mistanke (1957). Souveraine no 275, traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautort, illustrations de Vanni Tealdi.
  • Puck et la mercedes blanche (1970)
    Titres originaux : Du har ret, Puk (1957) et Træk en seddel, Puk (1957). Souveraine no 286, traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautort, iIllustré par Vanni Tealdi.
  • Puck et le mystère des diables volants (1971)
    Titres originaux : réunit deux récits : Puck et l'histoire d'Ivan (Puk pa Krisstien, 1958) et Puck et le mystère des Diables volants (God ferie, Puk, 1957). Souveraine no 290, traduit par Gerd de Mautord, illustrations de Bertrand.
  • Puck et le trésor (1972)
    Titres originaux : Puk i hojt humor (1958) et Skovtrolden Puk (1958). Souveraine no 310, traduit par Gerd de Mautord, illustrations de Bertrand.
  • Puck et Pim (1973)
    Titres originaux : Puk gar lige pa (1959) et Puk pa en prik (1959). Souveraine no 316, traduit par Gerd de Mautord, illustrations de Bertrand.
  • Puck et le savant distrait (1974)
    Titres originaux : Puk og Pim (1959) et Puk er parat (1960). Souveraine no 324, traduit par Gerd de Mautord, illustrations de Bertrand.
  • Puck et Pedro le malicieux (1975)
    Titres originaux : Gavtyven Puk (1960) et Puk dagens helt (1960). Souveraine no 334, traduit par Gerd de Mautort, illustré par Jacques Fromont.
  • Puck et le mystère du marais (1975)
    Réunit deux récits : Bravo, Puck ̣! (Kom frit frem, Puk ̣!, 1960) et Puck, l'intrépide (Ih, hvor er det spaendende, 1961). Souveraine no 339, traduit par Gerd de Mautort, illustré par Vanni Téaldi.
  • Puck et le mystère du billet de loterie (1977)
    Titres originaux : I sidste sekund (1961) et Puk saetter rekord (1961). Souveraine no 349, traduit par Gerd de Mautort, illustré par Vanni Tealdi.
  • Puck et l'inconnu à la veste de cuir (1978)
    Titres originaux : Jeg elsker mysterier (1962). Souveraine no 3639, traduit par Gerd de Mautort, illustrations de Vanni Téaldi.
4 août 2022

Canicule et sécheresse

Alors que 93 départements sont concernés par une alerte pour la sécheresse depuis le 2 août, les contrôles des restrictions d'eau se multiplient. 4.000 depuis mai, dont 400 procédures en cours. Un rôle endossé par la "police de l'eau", les agents de l'Office français de la biodiversité.

Dans certaines zones, les stations de lavage sont par exemple à l'arrêt.Dans certaines zones, les stations de lavage sont par exemple à l'arrêt. © Radio France - Valentin Plat

L'eau, une denrée précieuse à protéger, qui se fait rare. "On parle de l'or bleu de plus en plus", confirme Jean-Noël Rieffel de l’Office français de la biodiversité (OFB) dans le Loiret. Ses agents, la "police de l'eau", ont multiplié les contrôles ces dernières semaines, alors que tous les départements de métropole sont désormais concernés par la sécheresse, dont 93 concernés par des mesures de restrictions. 4.000, depuis le début du mois de mai. 

Dans le détail, 93 départements métropolitains sur 96 sont ce mardi en état d'"alerte" pour la sécheresse, avec des restrictions en cours. Les trois derniers, Paris et sa petite couronne, s'apprêtent à passer en état de "vigilance", le premier niveau de l'échelle du ministère de la Transition écologique, avec une simple incitation à faire des économies d'eau. Mais lundi, le ministre de l'Ecologie Christophe Béchu, en visite en Isère, a affirmé que d'autres restrictions d'eau étaient "sur la table".

Les contrôleurs "privilégient la pédagogie"

"Il y a effectivement beaucoup de contrôles en ce moment et on en fait de plus en plus", assure Loïc Obled, directeur général délégué du département "Police, connaissance, expertise" à l'OFB, invité ce mardi sur franceinfo. "On a fait à peu près 500 contrôles au mois de mai, 2.000 contrôles la semaine dernière et on a dédié la semaine qui vient de passer à une grande opération nationale de pédagogie et de contrôle. Et on a doublé ce chiffre puisqu'on arrive aujourd'hui à 4.000 contrôles sur l'ensemble du territoire national." 

Compte tenu des prévisions météo dans les jours à venir, les contrôles vont se poursuivre, prévient Loïc Obled. Mais "nos collègues privilégient en ce moment, et encore plus en cette période de sécheresse prononcée, la pédagogie", assure-t-il. D'autant que les restrictions d'eau varient énormément d'un bassin versant à un autre. Sur un même département, on peut ainsi trouver différents niveaux d'alerte, avec autant de différences de restrictions. 

"On essaye d'annoncer des contrôles, d'être visibles sur le terrain. Et quand on voit qu'il y a une infraction, en accord avec le parquet, on peut, soit faire de la pédagogie, soit, quand les personnes sont un peu plus récalcitrantes, procéder à une verbalisation", détaille Loïc Obled.

à lire aussi "Il ne va rester que des flaques d'eau" : dans le Nord, la sécheresse inquiète la police de l'environnement

Des amendes jusqu'à 7.000 euros

"Nous avons déjà mis des amendes depuis le début de l'été", confirme Loïc Obled. Sur les 4.000 contrôles effectués, environ 400 procédures sont en cours, qui vont du rappel à la loi à l'amende de cinquième classe, soit "jusqu'à 1.500 euros" pour une première infraction, "3.000 euros en cas de récidive" et "peut monter jusqu'à plus de 7.000 euros" pour une personne morale comme une entreprise, "une exploitation agricole par exemple". Un mal nécessaire, pour l'OFB. "L'environnement et la biodiversité sont très dégradés dans notre pays, il faut les protéger, et c'est notre rôle", défend son directeur, Pierre Dubreuil, auprès de l'AFP.

Chaque département dispose de 12 à 20 agents. Pas suffisant compte tenu des circonstances cette année, selon lui, mais il a entamé "un dialogue avec l'Etat pour demander plus de moyens." Agriculteurs, professionnels, collectivités, particuliers, les contrôles varient donc d'un département à l'autre. "On essaie de prioriser en fonction des enjeux" locaux, explique Loïc Obled. "Cela peut être l'eau domestique, l'eau pour l'usage collectif, l'eau pour l'usage industriel ou l'eau pour l'irrigation de l'agriculture".

Les agriculteurs voient leurs cultures dépérir

Certains agriculteurs préfèrent prendre le risque d'arroser malgré les restrictions, pour sauver leurs cultures. "Je suis obligé d'irriguer si je veux avoir de la nourriture pour mes vaches, être autonome", plaide Nicolas Fiolleau, agriculteur sur la commune de Vieillevigne, sur France Bleu Loire Océan. Hubert, agriculteur de Saint-Julien-l'Ars rencontré par France Bleu Poitou, a déjà écopé de plusieurs amendes. Si des dérogations de la préfecture existent pour les cultures essentielles, ses champs n'en font pas partie. "Mes tournesols font la tête", se désespère-t-il. Il ne sait plus comment les sauver. 

Tomates, aubergines, ail, oignons et pommes de terre sont également en souffrance sous les serres de Laëtitia, maraîchère à Ruffey-lès-Beaune, chez qui France Bleu Bourgogne s'est rendu. Ses plants "sont tous petits". Invendables. "C'est catastrophique. On passe 12 heures par jour au travail et il n'y a rien au bout. Cela fait trois ans que je travaille et que je ne gagne rien. C'est dur. Devenir maraîchère, c'était mon rêve. Cela commence à devenir compliqué", dit-elle. Résultat, les agriculteurs de Haute-Saône ont lancé un appel à l'aide à l'Etat, rapporte France Bleu Besançon.

Un manque à gagner pour les professionnels

D'autres professions sont touchées par cette sécheresse. France Bleu Touraine, par exemple, a rencontré le directeur du golf de La Gloriette, Jacques Van Hauwe, qui se dit inquiet pour la suite : "On a forcément des craintes, notamment de ne plus pouvoir arroser les greens. Et là, autant fermer la boutique." 

Autre exemple, une station de lavage auto de Sauxillanges, dans le Puy-de-Dôme. Selon France Bleu Pays d'Auvergne, le propriétaire a écopé d'un rappel à l'ordre. "On voit, avec les traces, que ça été récemment utilisé. Il n'y a pas de panneau d'information qui explique que c'est interdit de laver sa voiture en ce moment", explique Bruno Le Chevillier, le chef de service de l'OFB dans le département. Au téléphone, le propriétaire assure que la station sera mise hors service le soir-même. Pas d'amende pour cette fois, donc. Mais un manque à gagner évident, note France Bleu Armorique, qui a rencontré d'autres professionnels du secteur.

"L'eau utilisée pour nettoyer les voitures est stockée, puis filtrée pour revenir dans nos circuits", s'agace le patron de l'Éléphant Bleu à Saint-Berthevin, interrogé par France Bleu Mayenne où ces stations ont fermé également. Une hypocrisie, pour Ludovic Fraboulet, le gérant de Mouss' Auto à Laval, qui craint que les clients ne lavent leurs voitures chez eux en cachette. Or "un lavage en station c'est 50 à 70 litres, chez soi avec le tuyau c'est 250 à 300 litres d'eau. Écologiquement ce n'est pas top", argumente-t-il.

Les particuliers moins récalcitrants ?

France Bleu Drôme Ardèche a repéré d'autres récalcitrants, comme la commune de Valence, qui va continuer à arroser les arbres de la ville malgré l'interdiction préfectorale. Pour le maire LR de Valence, Nicolas Daragon, arrêter d'arroser serait contre-productif : "Les lieux arborés sont des endroits où les gens se réfugient lorsqu'il fait extrêmement chaud. Si les arbres meurent, nous n'aurons plus que des îlots de chaleurs."

L'office français de la biodiversité mène aussi des contrôles auprès des particuliers. Si les agents ne peuvent pas rentrer dans les propriétés pour vérifier qu'ils ne remplissent pas leur piscine, les contrôleurs peuvent en revanche observer depuis la rue. Mais comme le note Aurélien Viau, directeur adjoint de l'office français de la biodiversité en Loire-Atlantique, "les gens sont bien sensibilisés. On observe d'ailleurs que beaucoup de monde chez les particuliers se sont restreints avant même les mesures."  

"La très grande majorité des contrevenants sont de bonne foi, assure aussi Pierre Dubreuil, directeur de l'OFB. Quand on leur dit de ne pas arroser le jardin ou laver leur voiture, la majorité des gens ne savaient pas, ne comprennent pas, donc on explique sans verbaliser."

Des dégâts sur les animaux sauvages

Les agents de l'OFB sont enfin chargés de surveiller la bonne santé des cours d'eau, et donc de la faune qui y vit. Sur les bords de la Loire, c'est le rôle de Pierre Steinbach, interviewé par France Bleu Orléans, qui prend régulièrement la température de l'eau. Il y a deux semaines, il a relevé plus de 30°C, "une température critique pour plusieurs espèces de poissons, d'invertébrés et de coquillages comme la moule perlière, la truite, le saumon et il y a du saumon en Loire. Pour ces espèces, c'est une température létale qui menace leur survie", s'inquiète-t-il.

En Creuse, la Goze est à sec par endroits et le peu d'eau encore visible est stagnante, a constaté France Bleu Creuse. "En 35 ans de carrière, je n'ai jamais vu ça aussi tôt dans la saison", se désole Patrick Depalle, inspecteur de l'environnement au service départemental de la Creuse. "Les espèces les plus fragiles meurent, et notamment les alevins de l'année - ceux qui sont nés dans l'année. Une année comme ça, il y a vraiment une grosse mortalité, ça fait des dégâts", craint Alain Gaudiau, de l'association de pêcheurs "La Fario" à Til-Chatel, sur France Bleu Bourgogne.

Outre les poissons, les renards, les hérissons, les oiseaux ou encore les écureuils souffrent de la sécheresse, comme le souligne France Bleu Paris dans cet article. "Cette sécheresse va tuer et tue déjà des animaux", prévient Marie-Noëlle Bernard, responsable du Groupe national de surveillance des arbres à Vincennes.

3 août 2022

Le puma de l'île de Ré

Bill

 

puma

Il y aura 60 ans demain que cet événement s'est produit. J'étais en colonie sanitaire à La Flotte-en-Ré avec ma soeur et je me souviens qu'on avait la trouille quand on jouait dans le parc. On surveillait le haut des arbres pour vérifier si le puma échappé y était.

J'ai retrouvé des traces sur Internet :

"Le 4 août 1962, Bill s’est évadé de l’île de Ré et a semé la terreur à tous les locaux et les 100.000 vacanciers. Ce félin fugueur a fait la une de presque tous les journaux locaux. Comme il s’est échappé de sa cage, tout le monde pensait qu’il reviendrait sur ses pas. De ce fait, le gardien surveillait sa cage la nuit en laissant de la viande pour le piéger. Mais il s’était un peu endormi et la viande a disparu le lendemain matin.

Malgré l’intervention de nombreux trappeurs chevronnés, les recherches n’ont rien abouti, jusqu’à un beau jour où on l’avait repéré à La Flotte-en-Mer. Une fois les vacances terminées et qu’il ne restait plus que les Rétais qui craignaient une confrontation terrible avec le fauve, Bill est enfin réapparu. Bill le fugueur s’était réfugié sur un arbre dans le jardin d’Emile Fèvre et se reposait au sommet d’un pin.

Sans plus attendre, un dompteur l’a attrapé au lasso mais l’animal refusait toujours de se rendre. Puis, on a lancé une corde pour l’attirer en bas. Six hommes se sont mobilisés pour tirer la corde et Bill s’est retrouvé par terre à moitié mort. Il ne respirait plus à cause du nœud coulant qui l’avait étranglé. Après une réanimation par la respiration artificielle, le fugueur reprit enfin le souffle et la vie. Le félin fut ensuite renvoyé au cirque Francki."

 

3 août 2022

Des news

Je n'ai pas beaucoup écrit ces derniers mois. Pas envie et puis l'ordinateur me donne de grosses douleurs cervicales.

J'ai été opérée le 8 juin de ma main gauche. Le Dr C. (à la Châtaigneraie) m'a mis une prothèse de pouce. Ca n'a pas été une partie de plaisir. J'en ai bavé. J'ai fait une intolérance à l'Acupan : tension élevée, coeur qui battait très vite, maux de tête épouvantables et, sur le matin, vomissements. Je vais mieux à présent et la cicatrice ne se voit pratiquement pas. Le kiné de Billom (William) ne m'a fait que 5 séances de rééducation. Pas très motivé, le garçon. Je verrai après ma cure thermale si j'ai encore besoin de séances et, si oui, je retournerai chez Jonathan. Y'en a marre des bons à rien.

Nous sommes dans la chaleur depuis début mai. Il ne pleut pas. Il fait très chaud (35 °C, voire plus certains jours). Nous avons acheté un rafraîchisseur d'air qui nous abaisse la température de la maison de quelques degrés.

La guerre en Ukraine continue...

Nous sommes allés fin mai une semaine à l'île de Ré. Au Bois-Plage-en Ré plus précisément. Séjour très agréable dans un joli gîte. Nous avons parcouru les pistes cyclables, Michel avec son vélo normal et moi avec mon vélo à assistance électrique. Le pied ! Je n'ai pas retrouvé la colonie dans laquelle j'étais allée quand j'étais gamine.

Fin juin, nous sommes partis une semaine à Valensole pour le festival "poésie et chanson au pays des lavandes". Très déçue par Michèle D. avec qui j'avais vraiment sympathisé l'année dernière. Elle nous a quasiment ignorés toute la semaine. Et, le é dernier jour, il y a eu un repas festivaliers /artistes et un après-midi chantant auxquels nous n'avons pas été conviés. Je l'ai très mal pris. Ils ont oublié de nous  inviter !!! faut croire que nous ne comptons pas pour grand chose ! nous n'y retournerons pas l'année prochaine.

Le festival d'Alain V. a eu lieu cette année, nous n'y sommes allés que 2 soirs, les 18 et 19 juillet :  Frédéric Bobin / Michèle Bernard et le lendemain Frédéric Bobin / Kent. Super ! Nous avons aussi vu Laurent Berger, Hélène Piris et Baptste Ventadour (une belle découverte).

J'ai terminé ce festival avec une cystite carabinée. Il faisait tellement chaud. Le lendemain nous sommes partis pour Montcuq (festival de la chanson à texte). Nous avons emmené Joëlle B. Le voyage a été un peu compliqué parce qu'à cause de la cystite, nous avons été obligés de nous arrêter toutes les 30 mn. J'ai pu avoir un rendez-vous à Montcuq avec un médecin qui m'a prescrit des antibiotiques, sinon le festival aurait été impossible pour moi.

A Montcuq où nous avons pu applaudir Pascal Mary (super), Zaza Fournier (bof), Claire Elzière (j'adore), Laurent Viel (une découverte un peu déroutante), Maxime Della Coletta (un p'tit jeune doué) et Yves Jamait. Un bon festival dans l'ensemble mais l'hébergement Airbnb, chez Jane, n'a pas été terrible. Il fallait chasser les araignées avant de se coucher et le petit-déjeuner dans sa cuisine super encombrée a été un peu pénible. Bref, nous n'irons plus jamais chez Jane !

En ce qui concerne la chorale, le temps a fait son oeuvre et apaisé un peu mon esprit. Je retournerai peut-être avec Emile mais seulement si je peux passer dans les voix médianes. Angélique, je ne peux plus ! Seulement, Emile nous a annoncé des changements le 24 juin, mais, depuis, nous n'en savons pas plus. Il doit nous envoyer un mail (qui ne devrait plus tarder à présent).

Je vais aussi tester la chorale de Beauregard l'Evêque, celle du Cendre et celle de St-Babel. Je vais laisser tomber celle de Vic-le-Comte.

3 août 2022

Catastrophe de Bhopal - 2/12/1984

Je viens de terminer un livre de Dominique Lapierre et Javier Moro "Il était minuit cinq à Bhopal". Ce livre sur la catastrophe de Bhopal m'a beaucoup marquée.

Voici ce que j'ai trouvé sur Internet la concernant :

Catastrophe de Bhopal : depuis le 2 décembre 1984, des décennies de laisser-aller criminel

Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984 une cuve de produits chimiques explose dans une usine de pesticides à Bhopal, 800.000 habitants, capitale du Madhya Pradesh, au centre de l’Inde. Cela fait suite à des déficiences récurrentes du système de sécurité, connues mais occultées pour raison d’économie. Ce sont 42 tonnes de gaz mortels qui s’échappent, asphyxiant en premier lieu le bidonville de Khasi Camp où les populations les plus pauvres sont agglutinées, et provoquent la mort de 3.800 personnes le 3 décembre, puis de 8.000 la première semaine, et de 25.000 personnes un peu plus tard dans d’atroces souffrances. Mais il y a aussi de très nombreux blessés, malades et plus de 200.000 personnes qui sont maintenant gravement handicapées à vie et autant de personnes qui sont nées par la suite avec des malformations importantes. L’entreprise américaine Union Carbide s’est volatilisée administrativement, puis a été rachetée par la multinationale Dow Chemical qui refuse de dépolluer le site et d’indemniser les victimes comme il se doit. Trente ans après, rien a changé. Un grand nombre d’enfants naissent encore aujourd’hui mal-formés suite à la consommation de l’eau des nappes phréatiques toujours contaminées...
Au sujet du nombre de morts et de blessés à vie, la catastrophe de Bhopal c’est Chernobyl + Fukushima réunies. Trente ans après, les habitants de notre planète ne font rien pour la plus grande catastrophe industrielle de l’histoire humaine...

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Depuis 1984
BHOPAL (INDE), la tragédie continue toujours...

La catastrophe de Bhopal dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984 est malheureusement toujours d’actualité puisque les effets néfastes se font encore sentir aux abords de l’usine restée en l’état après l’explosion d’une cuve de 42 tonnes d’isocyanate de méthyle (MIC) qui a provoqué la mort de 25.000 personnes en quelques jours, et de 200.000 handicaps graves. Cette nuit-là, de l’eau s’infiltre dans la cuve n°610. La réaction chimique est instantanée : la température atteint 200°C ce qui fait monter en pression la cuve jusqu’à ce qu’elle explose. L’entreprise états-unienne Union Carbide, qui possédait l’usine, s’est volatilisée physiquement et financièrement après l’explosion et n’a jamais pris en charge le nettoyage du site. Seuls les impacts médicaux avaient été pris en compte, en 1989, pour établir le montant de la compensation financière, qui avait alors été réglée à 470 millions de dollars (alors que la compensation avec la prise en charge du nettoyage du site est estimée à plus de 2 milliards de dollards). Depuis 2001, les actifs financiers et les bénéfices d’Union Carbide ont été repris par la multinationale géante Dow Chemical, qui a toujours refusé de reprendre les responsabilités dans la catastrophe de Bhopal.

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Les prémices de la catastrophe de Bhopal

En 1982, déjà, une inspection détaillée fait apparaître dix déficiences sérieuses dans les systèmes de sécurité de l’usine. La population, elle, s’habitue à entendre le signal d’alarme qui, peu à peu, « fait partie du paysage ». De surcroît, elle n’a pas une éducation suffisante pour bien comprendre ce que peut signifier une véritable alerte dans cette usine.

Un autre problème apparaît. À partir de 1982, l’usine devient largement déficitaire à cause de la mévente de ses produits. UCC, la maison mère, envisage sa fermeture mais le gouvernement indien refuse car cela constituerait un très mauvais exemple pour d’autres investisseurs étrangers potentiels, un précédent défavorable. Pour rééquilibrer ses comptes, la filiale indienne UCIL décide alors de réduire les frais d’exploitation et, pour ce faire, licencie progressivement une bonne partie du personnel qualifié, soit pour le remplacer par du personnel de moins bon niveau, soit pour ne pas le remplacer et simplement diminuer les effectifs. De ce fait, chacun s’habitue peu à peu à travailler avec des effectifs réduits. Il est donc probable qu’à partir de cette époque le personnel est conduit à ne plus faire que ce qui est directement contrôlable ou immédiatement nécessaire...

En 1984, après de multiples fermetures temporaires, on constate que deux des dix déficiences signalées en 1982 n’ont toujours pas été corrigées. Mais les directeurs pensent qu’il n’y a pas d’urgence, alors que l’unité de refroidissement du MIC continue à mal fonctionner et fait donc peser une menace permanente sur la sécurité. Il faut savoir que, dans le même temps, la maison-mère, UCC, gère une installation similaire à Institute en Virginie Occidentale ; par conséquent elle devrait être à même de peser très exactement les risques et les conséquences de chaque incident survenant à Bhopal.

La nuit tragique du 2 au 3 décembre 1984 :

Peu à peu les différents éléments du futur drame se mettent en place. Le premier incident significatif a lieu dans la journée du 21 octobre 1984 durant laquelle les opérateurs échouent dans leur tentative d’accroître la pression dans le réservoir 610 pour en extraire le MIC qui y est stocké. Il semble que les causes de cet échec, tout à fait anormal, ne seront pas examinées en profondeur et qu’aucune mesure ne va être prise, probablement par manque de personnel.

Arrive enfin la fatale nuit du dimanche 2 au lundi 3 décembre, alors que l’usine est partiellement fermée et tourne au ralenti avec des effectifs encore plus réduits que de coutume.

21h15 : Un opérateur de MIC et son contremaître procèdent au lavage d’un tuyau à grande eau. Ce tuyau communique avec le silo 610 et il semble malheureusement que la valve soit inexplicablement restée ouverte, contrairement à toutes les consignes de sécurité. L’eau va donc couler pendant plus de 3 heures et environ mille litres d’eau vont se déverser dans le réservoir. Ce premier fait fera ensuite l’objet de nombreuses contestations (et nous verrons pourquoi), en revanche les faits suivants sont, eux, incontestables.

22h20 : Le réservoir 610 est rempli de MIC à 70% de sa capacité. On y mesure une pression intérieure de 2 psi ce qui est bien puisque la pression admissible est comprise entre 2 et 25 psi.

22h45 : La nouvelle équipe de nuit prend la relève.

23h00 : Un contrôleur note que la pression du réservoir 610 est de 10 psi, soit cinq fois plus qu’à peine une heure auparavant. Étant habitué à ce que de nombreux appareils de contrôle ne fonctionnent pas bien, il ne tient pas compte de ces 400% d’augmentation en une heure !!! Quelques gènes ressenties par le personnel, telles que des picotements des yeux, signalent également une petite fuite de MIC près de ce réservoir. Mais cela est également assez courant dans l’usine ; personne ne se préoccupe donc de ces picotements des yeux pas plus que de la pression anormalement élevée.

23h30 : La fuite est localisée et le contrôleur est prévenu. Celui-ci décide qu’il s’en occupera à minuit et quart, après sa pause thé.

00h15 : La pression intérieure du réservoir 610 dépasse la limite admissible : elle atteint 30 psi et semble continuer à augmenter.

00h30 : La pression atteint 55 psi. Le contrôleur, bravant les instructions reçues de ne pas déranger inutilement son chef de service, se décide enfin à lui téléphoner pour le prévenir. Il sort ensuite pour aller observer l’état du réservoir et entend celui-ci trembler alors qu’il ressent un fort dégagement de chaleur. C’est la panique. Le couvercle en béton du réservoir se fend, puis la valve de sécurité explose, laissant échapper un nuage mortel.

01h00 : Le chef de service arrive, constate rapidement les fuites de gaz toxiques du réservoir 610 et fait sonner l’alarme.

02h30 : On réussit enfin à fermer la valve de sécurité du silo 610.

03h00 : Le directeur de l’usine arrive enfin et donne l’ordre de prévenir la police, ce qui n’avait pas été fait jusqu’alors car la politique officieuse de l’usine était de ne jamais impliquer les autorités locales dans les petits problèmes de fonctionnement.

Mais il est déjà bien trop tard !

La majorité de la population alentour dormait à cette heure-là et sera frappée dans son sommeil par un nuage toxique qui s’abat sur elle, sur une étendue de vingt-cinq kilomètres carrés. Quant aux personnes qui ne dormaient pas, elles n’ont pas réagi car elles sont habituées depuis longtemps à ce signal d’alarme. Les ouvriers de l’usine, conscients du danger, s’enfuient en courant dans la panique et personne ne songe même à utiliser les quatre autobus garés dans la cour. Comble de malchance, il sera difficile de prévenir les autorités car les lignes téléphoniques de l’usine fonctionnent mal.

La panique s’étend à toute la ville et, dans la plus totale incompréhension, des centaines de milliers de personnes sont prises au piège, errant dans les ruelles étroites du bidonville, cherchant des secours qui tarderont beaucoup à se mettre en place, essayant de sauver un proche agonisant, tout cela souvent à l’aveuglette car le gaz attaque d’abord les yeux, entraînant une cécité, provisoire dans les cas favorables, avant de s’engouffrer dans les poumons pour provoquer de graves insuffisances respiratoires. Les trois cent cinquante médecins de la ville qui peu à peu se mobilisent perdent beaucoup de temps à comprendre ce qui se passe car aucun d’entre eux n’a été informé sur la nature exacte du pesticide et les dangers qu’il présente. Quant aux installations médicales disponibles, déjà insuffisantes en temps normal, il est inutile de préciser qu’elles apparaissent alors très en deçà des besoins.

Bilan humain quelques jours après

Le gouvernement du Madhya Pradesh a établi le détail du bilan humain de cette nuit d’horreur sous une forme administrative qui, dans sa sécheresse et sa précision, donne quelques frissons. Il ne prend pas évidemment en compte les nombreuses morts dûes à cette explosion survenues peu de temps après l’établissement de cette liste.

- 3828 morts

- 40 incapacités totales définitives

- 2 680 incapacités partielles définitives

- 1 313 incapacités partielles temporaires avec invalidité définitive

- 7 172 incapacités partielles temporaires avec invalidité temporaire

- 18 922 invalidités définitives sans incapacité

- 173 382 invalidités temporaires sans incapacité

- 155 203 blessures temporaires sans invalidité

Soit, au total :
362 540 victimes à des degrés divers.

Dès le 4 décembre, l’Américain Warren Anderson, PDG de l’usine, part sur les lieux avec une équipe d’experts pour essayer de faire la lumière sur le drame. Mais ce déplacement se fera en vain. Anderson est arrêté et emprisonné puis finalement expulsé. Il se soustrait par la suite à toutes les convocations judiciaires en Inde. [1]

Ce n’est que le 20 décembre que les autorités laisseront venir la commission d’enquête sur les lieux. Dès le 6 décembre, l’usine a été fermée et on a juste commencé d’entreprendre son démantèlement.

Les questions qui se posent dans le rôle et le comportement des dirigeants de Union Carbide

Dans cette sinistre affaire, il est utile de se poser d’abord quelques questions. Les intérêts en jeu et les différences de vision sur les développements juridiques, financiers, légaux entre Américains et Indiens font que bien souvent aucune réponse n’a été apportée, ou bien deux réponses contradictoires : l’indienne et l’américaine !

- Les dirigeants d’Union Carbide ont-ils accepté que des économies soient faites sur les systèmes de sécurité lors de la construction de l’usine et, si oui, pourquoi ?
- Peut-être ont-ils agi par souci de rentabilité à court terme ou encore pour minimiser le coût d’un projet dont, à l’origine, ils ne voulaient pas et que le gouvernement indien leur a imposé ?
- Comment les différents responsables d’Union Carbide n’ont-ils pas vu que l’usine de Bhopal courrait droit à des ennuis très sérieux sinon à la catastrophe puisque dès le départ rien n’a jamais fonctionné correctement dans une installation potentiellement meurtrière ?
- Et s’ils l’ont vu, il faut alors sérieusement se demander pourquoi ils n’ont pris aucune mesure préventive ?...

34 ANS APRÈS LA CATASTROPHE DE BHOPAL, DES MESURESRIEUSES DECONTAMINATION N’ONT PAS ÉTÉ PRISES POUR LA SANTÉ DE LA POPULATION ET LES VICTIMES ATTENDENT TOUJOURS D’ÊTRE INDEMNISÉES COMME IL SE DOIT !

Encore aujourd’hui, il y a dans la région autour de Bhopal énormément de naissances avec des malformations, énormément de bébés morts prématurément, ainsi qu’énormément de personnes souffrant de graves problèmes de santé.

Une enquête montre que 90% des habitantes allaitantes de Bhopal présentent du mercure dans le lait maternel, ce qui ralenti le développement normal du foetus.

Il semble que boire de l’eau aujourd’hui dans la région de Bhopal entraîne toutes ces malformations, car l’eau est, trente ans après, encore empoisonnée ! Mais on a prouvé d’ailleurs que l’eau était déjà empoisonnée bien avant la catastrophe... Selon une série d’analyses chimiques des sources d’approvisionnement en eau aux alentours de l’usine réalisée par Greenpeace, des métaux lourds ont été décelés dans l’eau : zinc, cuivre, plomb, nickel, mercure, parfois à un niveau jusqu’à six millions de fois supérieur à la présence naturelle de ces éléments dans les sols.

En effet on finit par connaître que des résidus de pesticides produits dans l’usine depuis 1977 étaient carrément déversés à l’époque dans un lac à proximité de l’usine. Et puis les pesticides abandonnés dans cette usine-poubelle depuis 30 ans , et qui ont été lessivés par les pluies, contaminent aussi les nappes phréatiques et donc l’eau potable pour toute la population aux alentours de l’usine d’Union Carbide. C’est ainsi qu’un certain nombre de substances très toxiques perpétuent encore aujourd’hui la contamination et les impacts sur les populations. Quand cette tragédie va-t-elle être justement prise en compte ?

Une campagne internationale de soutien pour la justice à Bhopal s’est développée depuis 15 ans avec des ONG. L’étau devrait se resserrer sur Dow Chemical alors que le gouvernement indien a enfin pris une partie de ses responsabilités.

Soutenons la campagne Internationale pour la justice à Bhopal et les
demandes des victimes de la catastrophe :

- Accès à l’eau potable par la mise en place d’un nouveau réseau de distribution pour ne plus être soumis aux aléas d’approvisionnement par camions citerne.
- Que les dirigeants états-uniens, Warren Anderson étant décédé, se présentent devant la cour indienne de justice : les charges criminelles sont toujours en cours car les accusés ne se sont jamais présentés devant la cour de justice indienne. [2]
- Que Dow Chemical accepte les responsabilités de sa filiale Union Carbide pour dédommager les personnes comme il se doit et nettoyer correctement le site endommagé.
- Que les populations les plus touchées et en incapacité de travailler puissent avoir un revenu par la mise en place de projets de réhabilitation économique. Les grandes entreprises ne doivent plus ruiner les espoirs de développement humain en toute impunité !

15 mars 2022

Guerre en Ukraine

ukraine

 

Depuis le 24 février, Poutine et ses troupes ont envahi l'Ukraine. Bombardements quotidiens, victimes civiles, c'est une horreur. On assiste à un véritable exode des habitants.

Je regarde beaucoup les infos et tout ça me rend triste et angoissée.

 

15 mars 2022

Malaise dans la chorale, ça se confirme !

triste

 

Ben voilà, je crois que je suis arrivée au bout de ce que je peux supporter de la part d'Angélique et Nathalie. Enfin, surtout Angélique. La semaine dernière, elle m'a prise à parti très violemment devant tout le monde, soi disant parce que je rabache. Elle chante n'importe quoi mais on ne peut rien lui dire. Elle s'énerve et m'engueule.

A la fin de la répétition, je suis allée voir Emile pour lui dire que je ne reviendrai pas l'année prochaine. Il m'a dit qu'il allait leur parler. Mais ça ne servira à rien, je le sais. Chassez le naturel et il revient au galop !

Quand je suis sortie, Angélique, Corinne et Florence (qui étaient en train de parler de moi certainement) ont traversé la rue pour venir me parler. Angélique m'en a remis une couche. Jusqu'à me faire pleurer.

Je ne vais pas à la chorale pour me rendre malheureuse. Et je ne supporte pas qu'une personne de 30 ans de moins que moi me sermonne comme elle l'a fait.

J'ai donc bien réfléchi toute la semaine dernière et j'ai informé Emile que je ferai une dernière répétition (celle d'hier) + le concert du 18 mars et que je ne viendrai plus après.

Hier, Nathalie m'a parlé et je lui ai répondu poliment. Angélque m'a ignorée et j'ai fait de même. C'était tendu pendant toute la répétition. Je ne la supporte plus et elle est à côté de moi. Trop exubérante, elle écrase toutes les autres. Moi, elle m'écrase physiquement et psychologiquement. J'ai vu qu'Emile leur parlait à toutes les deux. Que se sont-ils dit ? Je ne sais pas.

Ce matin, Emile m'a écrit. Il souhaite me rencontrer jeudi pour en parler. Mais je n'ai rien de plus à lui dire. J'irai toutefois au rendez-vous (jeudi 18 h à la MLC). Je ne veux pas partir sans avoir vidé mon sac.

Tout ça me rend bien triste. Je suis déçue de la dégradation de nos rapports.Je ne dors plus beaucoup et je suis très fatiguée.

En plus, ce matin, une énième cystite. Heureusement, le Dr Ayadi a pu me prendre en urgence. Ensuite, laboratoire, pharmacie et j'ai pu commencer les antibiotiques. Il faudrait vraiment que je trouve un médecin sur Billom. Il ne prend pas de nouveaux patients mais il m'a dit qu'il peut me recevoir en urgence.

Pour en revenir à la chorale, j'ai pris contact avec celle de Beauregard l'Evêque pour septembre. On verra. C'est pas cher, 40 euros l'année. C'est déjà ça de positif. C'est une chorale traditionnelle qui devrait me convenir. Ils sont une trentaine. Ils vont présenter un concert entier autour des chansons de Goldman mais, à la rentrée, ils devraient partir sur un nouveau répertoire.  Je regretterai le répertoire proposé par Emile mais que faire ?

15 février 2022

Triste !

chorale

 

Je suis triste.

Je l'ai déjà écrit mais je le confirme, la chorale de Billom me rend triste.

Nathalie est revenue depuis deux semaines.

Hier, Angélique est revenue après plusieurs semaines d'absence. J'ai donc retrouvé mes deux accolytes de la voix haute. Mais elles font n'importe quoi. J'ai pris la peine de leur envoyer mes enregistrements mais pourquoi faire ? Visiblement, elles ne les ont pas écoutés. Elles se parlent entre elles mais elles m'ignorent. Je ne me sens pas bien dans ce groupe.

Et, cerise sur le gâteau, sur un couplet de "Amputez-moi", Emile décide de donner un solo à Angélique.

Je vais à toutes les répétitions, je me débrouille très bien même quand je suis seule dans ce pupitre, et à qui Emile donne le solo ? à Angélique ! C'est injuste.

Il a ses chouchoutes (Angélique, Nathalie, Marie-Vincent, Myriam, Mani). Les autres ne comptent pas.

J'ai contacté Cécile Bonnigal pour la chorale du Cendre. Ils sont nombreux (une cinquantaine), ils répètent le jeudi à 16 h (un horaire qui me conviendrait bien). Je me tâte pour y aller en septembre (en plus de la chorale de Vic-le-Comte).

Est-ce que je manquerais à Emile ? Est-ce qu'il prendrait la peine de prendre de mes nouvelles afin de savoir pourquoi je ne reviens pas ? Pas sûre du tout !

J'ai eu du mal à dormir. Je n'arrivais pas à penser à autre chose. Ce favoritisme systématique m'attriste.

22 janvier 2022

Lalala Napoli

Toujours à Animatis Issoire, hier soir, en deuxième partie, le groupe "Lalala Napoli".
Ces 6 musiciens, très talentueux, nous ont embarqués dans une parenthèse musicale, très gaie et dynamique, pleine de joie de vivre et ça fait du bien par les temps actuels.
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"Depuis 10 ans, le groupe drômois explore l'imaginaire des chansons populaires napolitaines, réveille la sérénade et insuffle un air nouveau à la tarentelle. Avec générosité, Lalala Napoli sublime le côté transe de la tarentelle et nous emmène en voyage pour un Naples chaleureux et exubérant."
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"Lalala Napoli revisite et réinvente la musique napolitaine et la tarentelle à travers le Naples fantasmé de François Castiello, chanteur et accordéoniste de Bratsch.
Réunis autour des musiques populaires, les six musiciens explorent librement l’imaginaire des chansons napolitaines, réveillent la sérénade et insufflent un air nouveau à la tarentelle en y mêlant électricité, influences d’Europe Centrale et d’ailleurs.
Lalala Napoli chante ainsi à plein poumons des morceaux du répertoire traditionnel, détournés audacieusement, et des compositions crues ou douces, aussi contrastées que l’âme de Napoli. Leur répertoire éclectique, comme des pièces de tissu bariolées cousues ensemble en un grand costume d’Arlequin, offre une vision kaléidoscopique de cette ville mythique.
Sur scène, le son du groupe (deux accordéons, une flûte, un violon, une contrebasse, une batterie et une guitare) envoûte le public, invitant le corps à la fête et l’esprit à l’évasion.
Avec énergie et générosité, Lalala Napoli nous y emmène en voyage pour un moment chaleureux et exubérant : un bal napolitain. Jubilatoire !"
François Castiello, chant, accordéon
Julien Cretin, accordéon
Thomas Garnier, flûte à bec, guitare électrique
Nicolas Lopez, violon
Maxime Oudry, contrebasse
François Vinoche, batterie
Quelques photos et vidéos que j'ai faites hier soir.

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22 janvier 2022

La Mossa

Hier soir, concert à la salle Claude Nougaro d'Animatis Issoire.
En première partie : la Mossa, un groupe féminin composé de 5 femmes (mais elles n'étaient que quatre hier soir). Elles chantent des chansons du monde (Espagne, Portugal, Brésil, Italie, Albanie, créole réunionnais, gaélique) a capella, avec seulement des percussions. C'était magnifique. J'ai adoré !
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VOIX ET PERCUSSIONS. Cinq voix, cinq personnalités et des chants chargés d’histoires et d’émotions qui déclinent de multiples facettes de la femme.
La Mòssa en ltalien c’est le mouvement. La Mòssa, en napolitain, c’est le roulement du bassin avec le coup de hanche final inventé par Nini Tirabouchon dans les années 20.
La Mòssa est comme une femme curieuse qui se balade dans le monde. Les oreilles et les yeux grands ouverts, elle cherche ce qui l’inspire, ce qui lui donne envie de raconter, de chanter. Elle porte avec fermeté et précautions, dans son petit sac, les chants qui l’ont touchée.
La Mòssa rigole et danse la légèreté des tarentelles. Elle chante une mélodie hors du temps venue d’Italie, du Limousin, de la Réunion, du Brésil ou d’Albanie… Elle s’émeut et frissonne en faisant revivre les émotions de chaque histoire racontée. La Mòssa s’approprie aussi certains chants destinés aux hommes, et se plait à y trouver d’autres nuances, d’autres interprétations. Elle compose, joue avec ses influences, ses origines, ses amours musicales. Et quand elle frappe sur ses tambours, qu’elle prend la parole, La Mòssa devient alors un groupe de cinq femmes différentes et complices. Cinq voix mêlant leurs timbres singuliers.
Quelques photos et vidéos que j'ai faites hier soir :

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