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Le petit monde de Coquelicot
14 mars 2009

Microkiné ?

microkine

J'ai rencontré, en balnéothérapie, un homme fibromyalgique et nous avons pas mal discuté de nos difficultés et de nos méthodes pour aller mieux. Son médecin généraliste est à Beaumont et il fait de la "microkiné". J'ai hésité longtemps mais, à présent, je me rends bien compte que je ne vais plus chez mon médecin car il est toujours pressé et n'a pas le temps de m'écouter. A force de ne plus voir de médecin, j'ai peur de passer à côté de quelque chose de grave. Je mets tout sur le compte de la fibro ... J'ai cherché, sur Internet des infos sur cette méthode. Voici ce que j'ai trouvé.

La Microkinésithérapie

par Francis DONEUX, licencié en Kinésithérapie

« Développée à partir de 1980 par les kinésithérapeutes français P. BENINI et D. GROSJEAN, cette approche thérapeutique n’a cessé d’étendre ses indications depuis lors.

Le corps humain, comme tout organisme vivant, est conçu pour s’adapter, se défendre et s’auto-corriger en cas d’agressions traumatiques, émotionnelles, toxiques, virales, microbiennes ou d’environnement. Lorsque l’agression est supérieure aux possibilités de défense de l’organisme, la vitalité du tissu corporel va être altérée ; il y a mémorisation de l’agression. La modification de la vitalité tissulaire peut faire apparaître différentes manifestations locales ou à distance.

Toute zone immobilisée est propice à l’apparition de symptômes locaux (douleur, inflammation, stase circulatoire) ou à distance (sur la fonction des organes, sur les articulations en rapport avec les muscles bloqués, sur les autres muscles de la chaîne concernée).
Exemple : un blocage des muscles du voile du palais, suite à la pose d’une canule lors d’une anesthésie locale, peut provoquer des problèmes d’oreille par effet sur la trompe d’Eustache (reliant l’oreille moyenne au pharynx), avoir des répercussions à distance sur le gros intestin (organe de la chaîne musculaire dont font parties ces muscles bloqués), sur les articulations des troisième et quatrième vertèbres cervicales et sur les autres muscles de la chaîne !

Par des techniques manuelles spécifiques, la microkinésithérapie va chercher les traces laissées dans l’organisme par ces agressions et effectuer des actes stimulant les mécanismes d’autocorrection afin d’éviter la dégradation des tissus et d’en rétablir les fonctions. Cette technique est applicable à tous les âges, dans un but thérapeutique ou non.

Ainsi, au lieu de forcer une articulation enraidie ou d’étirer un muscle contracturé, on va essayer de retrouver la lésion primaire et d’en supprimer la cause ; celle-ci remonte parfois à des dizaines d’années et peut, par exemple aboutir à de l’arthrose.
Exemple : dans une entorse de cheville, certains muscles ont été étirés au-delà de leur mouvement normal car l’organisme a été surpris et n’a pas pu les freiner à temps. Si rien n’est fait, cette altération des muscles et des ligaments peut provoquer de l’arthrose après quelques années ! en revanche, la stimulation des mécanismes de correction restaurera la mobilité des tissus lésés, stimulation infinitésimale et parfaitement indolore qui peut parfois être réalisée en une séance, tout dépendant bien sûr de la gravité de la lésion.

Une expérimentation concernant des colopathies fonctionnelles (affection du colon) a montré que 74 % des patients avaient une amélioration des manifestations cliniques après une seule séance, alors que seulement 38 % avaient été améliorées par placebo. Ceci montre qu’une correction faite sur une portion musculaire a bien une action sur la partie viscérale en rapport .

Les mêmes principes sont applicables aux lésions d’origine nerveuse (chocs psychiques, émotionnels) ou d’origine muqueuse ou endocrinienne comme les intoxications alimentaires, respiratoires, la radioactivité, (radiothérapie, scanner, etc.), la chimiothérapie, les microbes, les virus, etc.

Toutes ces agressions peuvent laisser des traces dans l’organisme, des «cicatrices », qui deviennent des centres permanents de production de stimuli nocifs et qu’il est possible d’effacer par des gestes appropriés. Ainsi cette patiente perdant le sommeil par décalage horaire. En 48 heures, tout était rentré dans l’ordre, alors que l’insomnie durait depuis trois semaines. La réflexion pertinente d’une patiente, après quelques séances, illustre très bien ce que la microkinésithérapie cherche à réaliser : « Je ramasse autant de tuiles sur la tête qu’avant mais maintenant, ça coule ». En d’autres termes, elle constatait qu’elle pouvait réagir, se défendre contre les multiples agressions que nous subissons quotidiennement du milieu extérieur.       

Par l’embryologie, les auteurs ont pu établir des relations précises entre des zones dermiques et des muscles ; la palpation de telles zones permet de détecter des muscles bloqués et, bien sûr, de les corriger. De même, l’étude de l’évolution du système nerveux, les rapports de celui-ci avec des localisations épidermiques tout aussi précises ainsi que les gestes correctifs, ont pu être établis.
       

Lors d’une expérience en double aveugle sur 380 malades, la palpation a ainsi permis dans 83% des cas, de dire «cette personne est malade à tel endroit ».
       

Le domaine d’application de cette méthode est tellement vaste, qu’il est impossible de dresser la liste de ses indications, d’autant plus que les recherches et les découvertes continuent. Chaque année voit apparaître des gestes correctifs plus simples et plus efficaces. A titre d’exemple, on peut signaler les effets bénéfiques de la méthode dans les cas de douleurs articulaires, de rhumes, de grippes et autres infections, de peurs irraisonnées, comme chez ce jeune d’une dizaine d’années qui hurlait qu’il allait tomber en bas de la table et se tuer, et qui n’a plus parlé de rien après une séance. A ce propos, des psychologues français ont remarqué qu’un traitement de microkinésithérapie avant leur propre traitement permettait des résultats plus rapides.
       

Voici un dernier exemple vécu, de loin le plus spectaculaire, compte tenu de la pathologie (polyarthrite chronique évolutive). Il s’agit d’un monsieur en incapacité de travail depuis six ans, ne pouvant plus rien faire physiquement sans anti-douleurs et cortisone et souffrant de ce fait d’ulcérations digestives. Après deux traitements, il avait de sa propre initiative, supprimé tout médicament, bricolait dans son jardin et sa maison à longueur de journée. Cela fait maintenant un an qu’il se porte comme un charme et, fait important, a des prises de sang normales !
       

Lors d’un traitement global, on effectue une série de tests qui permettent de découvrir des blocages à différents niveaux. On ré-informe l’organisme par une stimulation minime qui lui permet de s’auto-corriger. Souvent, on trouve des lésions dont la personne n’a pas parlé, dont parfois elle a perdu le souvenir, mais qui restent néanmoins inscrites dans son organisme. Il est même possible de dater les lésions avec une certaine précision, de trouver dans quel domaine elles se sont manifestées, de décrypter les dérèglements qu’elles ont entraînés.

Par un effet de cascade, la perturbation d’une fonction de l’organisme peut entraîner le blocage d’une deuxième qui, elle, agit sur une troisième… On peut ainsi souffrir de lombalgie alors que la lésion primaire se situe aux glandes parathyroïdes. Il est possible de ne faire qu’un traitement fractionné. En effet, il n’est pas toujours nécessaire de tout tester et de tout corriger dans l’organisme pour une simple affection aiguë telle qu’une pharyngite, une grippe ou une entorse, sauf si ces épisodes se répètent fréquemment, ce qui indiquerait qu’il existe une cause profonde qu’il faut découvrir pour la traiter.

Cette méthode tout à fait originale n’a aucun rapport avec le magnétisme ou l’ « imposition des mains ». Elle ne comporte rien de secret ou d’occulte, elle ne demande aucun pouvoir mystérieux et ne se réfère à aucune philosophie. La microkinésithérapie a été conçue à partir de données scientifiques et rationnelles, telles que l’embryologie. Elle a fait l’objet de multiples expériences qui ont prouvé son efficacité.


LES PROTECTIONS

Article faisant suite au précédent et annonçant le sujet de sa conférence et aussi écrit

par Francis DONEUX, licencié en Kinésithérapie

Le corps dispose de différents moyens pour se protéger lorsqu’il n’a pas pu s’autocorriger ; dans un but de survie, il réagit, consciemment ou non pour isoler, enkyster, oublier le problème inscrit dans ses tissus.
Un moyen utilisé par le corps est la pose d’un "couvercle" sur ce qui fait problème. Cette protection peut être efficace pendant des années, mais peut lâcher à la suite de différentes circonstances.

Pour illustrer cela, prenons l’exemple de l’étudiant lors d’une session d’examens ; il est soumis pendant des semaines au stress, à la fatigue. En général, il va tenir le coup en mettant un "couvercle" qui tiendra tant qu’il est nécessaire, c'est-à-dire jusqu’après le dernier examen. A ce moment, n’ayant plus de raison d’être, le couvercle va lâcher et la fatigue apparaître.
Ces couvercles peuvent se retrouver sur des événements passés, mais également sur ceux du présent et même sur ceux du futur comme expliqué plus loin.

Des palpations spécifiques permettent de détecter la présence d’un couvercle, de savoir s’il est efficace ou pas, de le différencier d’une lésion primaire. Les corrections seront différentes suivant ce qui apparaît à la détection.
En général, il faut une lésion primaire importante pour amener l’organisme à devoir la masquer par un couvercle. Ce couvercle peut rester efficace pendant longtemps, mais peut aussi lâcher parce qu’il y a répétition de la cause qui a amené sa pose ou parce que la personne est affaiblie, par exemple.

Ce type de protection peut être placé consciemment comme dans le cas de l’étudiant ci-avant ou dans celui du randonneur qui, seul dans la montagne se fait une vilaine entorse. Son salut ne dépendant que de lui, il va être capable de marcher des kilomètres s’il le faut pour atteindre les secours, mais ne pourra plus faire un pas dès qu’il apercevra le village ; le couvercle a lâché.

Comme dit plus haut, on peut trouver des couvercles sur des événements présents. On dit alors que la personne "met des lunettes" pour déformer la réalité afin de la rendre supportable.

Les couvercles sur le futur se rencontrent plutôt chez des gens perturbés par des surcharges : SDF, malades sous soins palliatifs, donc dans des cas de désespoir, de perspectives d’avenir bouchées. Ce sont des personnes qui ont complètement renoncé. On peut rencontrer dans cette catégorie l’étudiant dépassé par la matière qui, plutôt que de répondre mal aux examens choisit carrément de ne pas étudier. On pourra ainsi en déduire qu’il n’a pas étudié, mais pas qu’il a mal étudié ou qu’il n’a rien compris à la matière.

Un autre type de protection pourrait être qualifié de soupape ou d’exutoire : une personne souffre d’un gros problème de foie. Subitement, son état s’améliore, mais fait place sans explications à une manifestation bronchique. Anciennement, on utilisait artificiellement ce système en provoquant un "abcès de fixation". Pour soulager une grosse souffrance de l’organisme, on infectait volontairement un endroit superficiel (cuisse, bras) pour "détourner" l’attention du corps.

Le corps peut également se protéger par la destruction ou le maintien en vie de cellules au-delà de la durée normale.
Si les vertébrés disposent de leucocytes (globules blancs) pour se défendre, les invertébrés ou les végétaux choisissent le suicide cellulaire. Ainsi, une tige de votre géranium cassée par le vent ne va pas se régénérer, mais sécher et tomber. La plante abandonne cette partie d’elle-même.
De même, lorsqu’un problème est vraiment trop profond chez un vertébré (donc l’homme), les cellules peuvent aussi réagir comme le géranium par suicide de la partie malade (nécrose) ou alors par une prolifération anormale comme dans les tumeurs, bénignes ou pas.

Ce qui précède montre la complexité des mécanismes qui peuvent se développer et l’intérêt de la microkinésithérapie qui peut permettre de débusquer et d’effacer la cause des symptômes que la personne présente. Il faut bien savoir que dans la majorité des cas, la "douleur est menteuse", en ce sens que la pathologie et l’étiologie sont situées à des endroits différents. L’étiologie est la cause du trouble, de la douleur, du problème et la pathologie en est son expression.

Cette pathologie apparaîtra d’ailleurs souvent à un endroit prédisposé de l’organisme comme chez cette dame dont le dos était fragilisé par un accident de voiture ancien. Pour faire plaisir à son mari et avec réticence, prévenant qu’elle reviendrait au train si ça n’allait pas, elle accepte de partir en vacances en moto dans le sud-ouest de la France. Ils ont parcouru plus de 4000 Km pendant lesquels elle n’a jamais souffert du dos. La veille de la reprise de son travail (qui ne la motivait plus), elle ne pouvait plus bouger !

Bien entendu, le traitement ne changera rien à un travail démotivant, mais il pourra permettre à la personne de le supporter, il modifiera la façon de percevoir cette perturbation.

Constamment, les auteurs D. GROSJEAN et P. BENINI tentent de reculer les limites de la méthode, ce qui permet d’espérer que ce qu’on ne peut pas corriger aujourd’hui, on pourra peut-être le faire demain. »


La microkinésithérapie est une thérapie manuelle agissant par micro-manipulations tissulaires.

En stimulant manuellement ses mécanismes d’autocorrection la microkinésithérapie aide l'organisme à éliminer les "mémoires" qui l'ont affaibli : chocs traumatiques, nerveux, émotionnels, toxiques, viraux, microbiens ou d’environnement.

La microkiné considère le corps dans sa globalité et va rechercher les causes profondes de vos symptômes dans l'organisme, que ces causes soient physiques ou psychiques.

Le traitement n'est pas localisé uniquement sur la zone douloureuse ou bloquée, mais se fait sur tout le corps. Une douleur lombaire ou sciatique peut par exemple avoir pour origine un dérèglement des glandes parathyroïdes situées à la base du cou envoyant un message chimique érroné et provoquant des spasmes musculaires sur la colonne vertébrale.

Mais une douleur et un blocage, peuvent aussi être dus à un choc émotionnel auquel le corps n'a pas réussi à faire face dans le passé et qui a laissé une trace psycho-corporelle sur l'organisme.

Ce sont ces traces que le microkiné recherche afin d'aider le corps à les éliminer et rompre cette spirale lésionnelle.

Indications : 

  • Blocages et douleurs articulaires et musculaires, lombalgies, sciatiques, cervicalgies, névralgies d'origine physique ou psychique

  • Migraines, problèmes de concentration ou d'hyperactivité, insomnies

  • Stress, anxiété, phobies, spasmophilie, épilepsie

  • Atteintes ORL (vertiges, accouphènes, angine) et occulaires

  • Troubles de la nutrition (obésité, anorexie) et troubles digestifs

  • Problèmes liés aux lésions foetales ou de naissance

  • Affections cutanées (allergies, psoriasis)

  • Problèmes pulmonaires

  • Blocages psychologiques, peur d'avancer, stress, surmenage

« Le corps humain, comme tout organisme vivant, est conçu pour s'adapter, se défendre et s'auto corriger en cas d'agressions.

Lorsque l'agression est supérieure aux possibilités de défense de l'organisme, la vitalité du tissu corporel concerné va être altérée. Il y a "mémorisation" de l'agression.

La modification de la vitalité tissulaire peut faire apparaître différentes manifestations locales ou à distance (douleur, blocage, allergies, inflammation...)

La microkinésithérapie va chercher, par une technique micropalpatoire manuelle spécifique, les traces laissées par ces agressions dans les différents tissus de l'organisme.

Son action consiste à effectuer manuellement des actes stimulant les mécanismes d'autocorrection afin d'éviter la dégradation des tissus et d’en rétablir leurs fonctions.

Les mains du praticien mobilisent et stimulent les différents tissus en fonction du type d'agression. Cette technique est applicable à tous les âges de la vie, dans un but thérapeutique ou non. »

Daniel Grosjean & Patrice Bénini, fondateurs de la micokinésithérapie.

NB: la microkinésithérapie est une technique de massage thérapeutique exclusivement réservée aux kinésithérapeutes et aux médecins.

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