Enterrement de Maria

Parce que tout n'est pas noir dans la vie et qu'il y a aussi des bons moments, j'ai eu le bonheur, ce matin, de gagner à un jeu sur la radio "France Bleue pays d'Auvergne" : deux places pour aller voir Francis Cabrel au "Prisme" à Aurillac samedi soir, le 14 février, pour la St-Valentin.

J'étais toute contente.

Ensuite, je me suis préparée pour aller à l'enterrement de Maria.

L'église était pleine. Enormément de personnes sont restées dehors car il n'y avait plus de place à l'intérieur. Quand la maman de Maria est tombée à genoux devant le cercueil, je n'ai pas pu empêcher les larmes de jaillir.

J'ai ensuite accompagné le corbillard au cimetière.

Là-bas, j'ai revu Santiago, un ami de l'époque de mes 17 ans, de l'époque où nous faisions la fête tous ensemble, avec Yves et Maria et d'autres copains de notre âge. Il m'a emmenée chez des amis à lui où j'ai retrouvé sa femme Martine, ensuite nous sommes allés chez les parents à Martine. Ca m'a fait du bien de les voir et de penser à autre chose.

Nous avons prévu de nous revoir demain après-midi, nous allons faire la surprise à ma mère en allant la voir tous les trois. Elle n'a pas revu Santiago depuis 37 ans. Ca va être la grosse, grosse surprise pour elle.

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Quand tu es né, autour de toi, tout le monde riait. Seul, toi, tu pleurais.

Fais le nécessaire pour vivre de telle manière que, à l'heure de ta mort, tout le monde pleure et que, toi seul, tu ries.

Confucius.