Vacances à St-Lary - jour 7
Deuxième séance d’aquarelle avec Véronique. Je ne suis pas très satisfaite du résultat. Beaucoup de progrès à faire ! Mais ça me donne envie de continuer.
Il ne fait pas très beau aujourd'hui, le temps est très brumeux.
Nous mangeons à l’appartement puis nous partons visiter Soulan, un charmant petit village situé au-dessus de St-Lary. Une exposition photos sur les habitants de Soulan décore les maisons du village. Je trouve ça très joli.
Un résident insolite mais sympathique
Ensuite nous allons visiter la mine de Vielle-Aure. 7 Euros l’entrée par personne, je trouve ça exagéré, surtout que, pour la visite, nous sommes sans accompagnateur, c’est une visite assistée par ordinateur.
La mine de Vielle Aure offre, à travers ses chambres d'extraction et ses escaliers empruntés de bas en haut sur 47 mètres de dénivelé, un parcours initiatique d'une heure avec son et lumière, sur 320 mètres de galeries.
Au XIVe siècle des hommes, mais aussi des femmes et des enfants à partir de 12 ans ont travaillé dur, dans les mines de Coustou de Vielle-Aure. Une exploitation qui débuta en 1845, pour s'achever en 1921.
À l'époque, 4.000 tonnes de minerai de manganèse étaient produites annuellement. Le manganèse servait essentiellement en peinture, pour la coloration des faïences et poteries, en verrerie, et plus tard pour la fabrication de l'oxygène du chlore et des aciers.
L'ambiance de la visite est oppressante et la simulation sonore des tirs de dynamite augmente, au début, l'angoisse. La visite laisse augurer du pénible travail des mineurs. Le forage dans la roche des trous de mine à la main à raison 4 à 6 mètres par jour.
Des journées de travail de 12 heures, avec une pause de 30 minutes pour le repas, dans une semi-pénombre.
Une discipline de forçat, les amendes des chefs de poste pour sanctionner la moindre faute : amende de 25 centimes pour avoir laissé allumée sa lampe pendant l'heure du repos. Observation pour ne pas être respectueux envers ingénieurs, patrons et supérieurs, sous peine de renvoi.
Lorsque réapparaît la lumière du jour, au bout de la galerie, on se surprend à souffler, à s'estimer heureux de s'en tirer indemne. Qu'il fait bon respirer…
La visite se termine au musée avec sa collection d'outils et de lampes datant de plus d'un siècle.
Michel en mineur
Une lampe de mineur
Le village de Vielle-Aure
Au retour, nous nous arrêtons à la ferme Vignacoise acheter de la Garbure pour ce soir et s’inscrire pour la sortie de lundi matin, avec Patrice, le berger. Tant pis, je n’irai pas à l’aquarelle mais c'est avec regret que j'y renonce.
Nous revenons à l’appartement alors qu’il commence à pleuvoir. C’est un temps idéal pour retourner au Hammam, au jacuzzi et à la piscine.
Le soir, nous nous régalons avec la Garbure, sorte de soupe avec poireaux, carottes, céleri, chou et confit de canard. Délicieux !