Concerts à Vic-le-Comte

11 juillet 2009

Hier soir, nous sommes allés voir (et écouter) les deux concerts gratuits qui ont lieu tous les vendredi soir du mois de juillet sur la place St-Jean.

Installés sur des gradins, sous les tilleuls, nous avons découvert le groupe "Flow". J'étais allée faire un tour sur Internet, sur leur "myspace" et j'avais été très emballée par ce que j'avais entendu. Voici ce que j'ai trouvé sur ce groupe, dont l'élément principal est Florence.

Une chanteuse, Flo...
Un petit bout de femme proche, physiquement, et pas seulement, de Patti Smith et Mano Solo, bercée par une marraine punk qui aurait écouté Edith Piaf !

Avec sa voix cassée et puissante elle nous emmène dans un monde pas toujours florissant, souvent dur mais avec une vision juste et sans concession.

Une histoire de rencontres ... avec Tryo, La Rue Kétanou, Mano Solo, Yannick Noah... De ces rencontres est née une belle collaboration avec Guizmo du groupe Tryo qui a produit ce premier album.
Entourée par une lune de musiciens, FLOW exprime, hurle les petites et grosses misères de la vie, sur des musiques métissées aux arrangements valse punk classique.

Rencontrer Flow, c’est suivre en musique et en émotion un constat social avec une touche de cynisme et d’autodérision. Attention âmes fragiles...

DISCOGRAPHIE
1er album : L’âme de fond – sortie nationale le 29 Septembre 2008
Voilà un moment que l’on attendait ce 1er album de Flow. Après des apparitions scéniques qui ne laissaient jamais indifférent, il était temps de passer à la phase suivante pour couper court à nos frustrations. Les traces sonores et indélébiles de ses déchirures poétiques sont enfin gravées. Voici donc « L’âme de fond » le bien nommé. Onze titres à fleur de peau. Onze titres pour un voyage dans l’univers si particulier de ce petit bout de femme.

Ont participé à cet album : Sébastien Le Bon (batterie), Martin Balzan et Julien Bonvoisin (basse), Brad Scott (contrebasse), Etienne Abeillon, Manu Eveno, Alice Beauté, Stéphane Goldman (guitares), René Michel (accordéon), Amar (darbouka), Daniel Bravo (percus), Davio et Dondieu Divin (pianos), Davio (claviers et orgue), Tonio Stefani (machines), Gérard Tempia (violons), Frédéric Deville (violoncelle), Taran, Etienne Abeillon, Olivier Leite (choeurs).
Invité sur Shalom et Yalla : Idir.
Réalisé & arrangé par Gérard Tempia-Bondat.

5 titres : Faut pas rêver- sortie en 2005

Entre Brel et Piaf, Patti Smith et Tracy Chapman, rock et valse punk, elle se fait grand reporter de nos petites et nos grosses misères, de nos bonheurs aussi, et elle vise en plein coeur. Le sien déborde de générosité, de poésie brute de diamant, taillé en galerie de portraits inspirés.

Louise, Zara, Nicolas, Fatoumata, Salem ou les inénarrables pouffiasses, autant d’accidentés de la vie, de personnages aux destins croisés auxquels Flow donne vie sans misérabilisme, en exprimant leurs émotions sans trémolo, l’humour toujours à fleur de lèvres avec en leitmotiv le refrain de « Faut pas rêver » désormais repris à plein poumon par des salles enthousiastes « Faudrait s’aimer quand même, faudrait quand-même s’aimer ». Et quand elle invoque « plusieurs dieux, une seule prière » pour que les fauteurs de guerre s’éclipsent, ce n’est plus de la chanson engagée c’est de la chanson nécessaire comme l’écrit si justement la presse.

Sorti il y a quelques mois dans un silence radio assourdissant, le premier album de Flow L’Ame De Fond (L’Autre Distribution) dépasse les 8000 exemplaires grâce au bouche-à- oreilles de spectateurs transportés par l’intensité des concerts, dans les petites salles comme dans les Zéniths en première partie de Tryo ou de LaRueKétanou.

Si certains titres déjà cultes de ce premier album distilleront leur saveur de dragées au poivre lors d’une tournée hexagonale 2009 de plus de quarante dates, le public pourra également découvrir un florilèges de chansons nouvelles, à peine nées sitôt chantées sur scène avec la fraîcheur et la fougue de l’amoureuse des gens auxquels elle distribue ici et là, ses samplers comme des bonbons. Effacer la galère par la magie du sourire d’un môme, apporter sa pierre à la cathédrale du bonheur ordinaire, bénévoles ou accros de l’alcool…Ils et elles se chantent, se dansent et se racontent sous le regard tendre et la plume acérée de celle qui veut aussi « sensibiliser, informer, pour que l’on ne puisse plus jamais dire : je ne savais pas ».

Grand reporter Aux antipodes de l’icône RTGN, « chanteuse en Robes-Talons-Gros-Nichons », sa gracieuse Majesté de la Cour des Miracles assure comme jamais mais reste fidèle à elle-même « surtout ne suivez pas de drapeau, hissez le vôtre » lance-t-elle en souriant aux jeunes fans - toujours plus nombreux - venus la rencontrer, la toucher en fin de concert pour voir si elle est bien vraie, cette auteur-compositeur-interprète « qui a mal à sa liberté, mais merci du cadeau ! » Rencontrer Flow, c'est suivre en musique et en émotion un constat social avec une touche de cynisme et d'autodérision.

Attention âmes fragiles...

Florence et ses musiciens

Nous avons adoré cette femme au physique atypique et à la voix cassée. Les textes, la musique, tout était génial.

Sa chanson, "la Louise" est une merveille même si elle est très dure car elle raconte l'histoire d'une femme qui a un peu perdu la tête et qui voudrait bien mourir dans l'hôpital où elle végète mais la mort ne vient pas la chercher.

Une autre chanson qui nous a beaucoup touchés, c'est une chanson sur les enfants, très douce, très tendre.

Pour écouter quelques titres de "Flow", voici son site :

http://www.myspace.com/lesflow

Bien sûr, comme d'habitude, je me suis défoulée avec l'appareil photos !!!