Mon ennemie chérie !
Je ne veux pas faire pitié
Seulement besoin de complicité
Si je n’avais pas cette maladie,
Invisible, sournoise nommée fibromyalgie
Aurais-je, dites-le moi, autant d’amis ?
Alors, là, n’en revenant pas, je lui dis merci.
Qui peut comprendre ma vie de galère ?
Tout ce qui me fait vivre dans la misère ?
Si ce n’est une sœur ou un frère de cœur
Qui vient par ses paroles pleines de chaleur
Me donner plein de courage pour continuer
Et me dire que je suis encore aimée
Car les proches ne veulent pas savoir
Ont-ils peur, comme dans le noir …
Mes muscles et mes tendons
En permanence, douloureux sont !
Tendinites, vertiges, sciatiques, nuit avec réveils
Voilà ce que je vis dès mon éveil
Travailler, c’est pas un manque de volonté,
C’est un problème de santé …
Mais je ne suis pas seule à souffrir
Tous mes amis pourront le dire
Ceux qui voudraient comme moi
Que passe enfin une loi
Pour nous classer maladie invalidante
Ah vienne ce jour et combien je serai contente
De mon amie, Josette