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Le petit monde de Coquelicot
13 mai 2007

Une belle découverte !

Dimanche dernier, à Saint-Etienne, nous avons assisté au concert de Marianne (Marianne Cambournac de son nom complet). Nous l'avions découverte comme chanteuse du groupe Ginkobiloba lors d'une fête de la musique à Cébazat. Nous l'avons retrouvée comme chanteuse soliste avec grand bonheur. Immense talent ! La "nouvelle star" peut aller se rhabilller !


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1992 - Arrivée à Montpellier, elle commence à chanter dans la rue 300 jours sur 365 et ne s’arrêtera que 6 ans après.

30 Mars 1995 - Première scène avec le groupe GAïA à l’Antirouille. Salle comble grâce au public conquis dans la rue.

Octobre 1997 - Création du groupe GiNKOBiLOBA.

Octobre 1998 - Elle rejoint le « GOSPELiZE-iT MASS CHOiR », meilleure chorale amateur de Gospel en Europe, dirigée par Emmanuel Djob.

Mars 1999 - 1er album autoproduit de GiNKOBiLOBA, « PACHAMAMA », vendu à 5000 exemplaires.

30 Mars 2000 - 1ère partie mémorable de COMPAY SEGUNDO en duo avec Fatine (choriste de GiNKOBiLOBA) au Zénith de Montpellier devant 6000 personnes.

Juin 2002 - 2ème album autoproduit de GiNKOBiLOBA, « MAMACiTA » vendu à 15000 exemplaires, meilleure vente de « MOSAiC DiSTRiBUTiON ».

Janvier 2005 - Elle quitte GOSPELiZE-iT et crée à son tour 2 chorales de Gospel : le « Chœur de la Buèges » et le « Chœur de la garrigue ».

30 Mars 2005 - Elle fête ses 10 ans de scène au JAM à Montpellier, et fait ses premiers pas vers une indépendance scénique et artistique.

Eté 2005 - Elle décide d’arrêter GiNKOBiLOBA après 8 années de succès à travers la France entière et au delà des frontières de l’hexagone.

21 Octobre 2005 - Elle donne son premier concert solo sous le nom de Marianne et s’accompagne d’une violoncelliste et de sa complice Fatine.

19 juillet 2006 - 1ère partie de Salif KEITA avec les 80 choristes du Grand Choeur de la Garrigue.


Auteur Compositeur, guitariste chanteuse, Marianne est d’abord une voix : chaude, puissante, sensible, parfois douce, parfois rauque jusqu’à l’éraillement.

Elle développe sa voix dans les rues de Montpellier et d’ailleurs, mais aussi et surtout au sein de la « Gospelize-it Mass Choir », meilleure chorale amateur de Gospel eu Europe, où elle chantera comme soliste durant 6 années et s’appropriera la qualité essentielle de cette culture musicale : l’implication totale du corps et de l’esprit au service de la sincérité vocale.

C’est grâce à de nombreux voyages notamment en Amérique latine et plusieurs années de résidence dans le quartier gitan de Candolle à Montpellier qu’elle approfondit son amour et ses connaissances pour les musiques latine et gitane.

Fondatrice et moteur du groupe GiNKOBiLOBA, elle décide d’arrêter ce projet après 2 albums et 8 années de succès grandissant… par souci d’intégrité, en accord avec son évolution personnelle et musicale.

Après 10 ans de scène et plus de 500 concerts à son actif, forte de toutes ses expériences et de toutes ces rencontres, elle propose aujourd’hui un métissage musical enrichi de 3 langues (Espagnol Français, Anglais). Ces différentes musicalités s’harmonisent pour composer un répertoire varié aux accents latino-méditérrannéens passant par le Gospel et la chanson française de plus en plus présente dans ses nouvelles créations.

Personnage charismatique, en constante recherche d'authenticité, Marianne joue aujourd’hui sous son nom, seule ou bien accompagnée, pour des concerts intimes et intenses où humanité rime avec féminité.


Il y avait aussi Thierry Romanens, un chanteur suisse très marrant que nous avions déjà vu à Lempdes.

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Avec sa gouaille enthousiaste et sa voix légèrement éraillée, avec sa valise “boum-boum”, sa mandoline et sa guitare, avec sa gueule qu’on n’oublie pas, ROMANENS [prononcez Romanance] vous attrape, vous promène, vous tient, vous séduit, vous amuse...
Entouré de Patricia Bosshard au violon alto et de Wally Veronesi aux guitares, il vous entraînent dans des péripéties musicales pleines d’humour et d’émotions.
Des chansons aux textes sensibles et ironiques, des musiques à fredonner et une énergie communicative, ROMANENS ne se prend pas au sérieux et invente la chanson dans la détente !
Thierry Romanens promène sa bobine d’allumé sur les scènes d’ici et d’ailleurs depuis une douzaine d’année. “Faut tout apprendre et tout bouffer” dit-il pour se rappeler que nous ne sommes pas les maîtres du monde.

« Thierry Romanens n’a pas de problèmes particuliers pour mettre les spectateurs dans sa poche. Il a une bouille, des cheveux hisurtes qui ne lui feront jamais de l’ombre, un bagout de comptoir. D’emblée, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Sûr qu’il saurait bien s’en occuper. Mais il faut l’écouter. (...) Son talent de chanteur éclate sous le spot, là au milieu de la scène, devant. Thierry Romanens le comédien a légué le meilleur a Thierry Romanens le chanteur, c’est-à-dire une vraie présence (...). Lui, il donne envie de danser, de bouger, de faire la fête, de s’attendrir, de réfléchir, de rire... »
MAG, La Liberté 6 mai 2000.


Et notre éternel Romain Didier que nous aimons toujours autant :

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Méconnu du grand public, Romain Didier est pourtant un des auteurs-compositeurs les plus prolifiques de la chanson française. Il est discret. Son style est sobre. Son talent intemporel. Que ce soit pour lui ou pour les autres, Romain Didier écrit des chansons charmeuses, poétiques et voyageuses dont le dénominateur commun est l'humanisme.

En 1949, le père de Romain Didier, compositeur, remporte le prestigieux Prix de Rome. Comme il se doit, le prix s'accompagne d'un séjour dans l'antre de la création, la Villa Médicis, au cœur de la capitale italienne. C'est ainsi que le 2 novembre de la même année, Didier Petit naît dans la cité aux sept collines, d'une maman cantatrice à l'opéra de Paris et d'un papa fortement porté sur la clé de sol. Son prénom de scène, Romain, vient directement de cette origine due au hasard de l'existence.

Avec son frère Claude, Romain est élevé à Paris, dans une ambiance pour le moins musicale. Mais n'ayant guère de goût pour les cours de piano, c'est seul qu'il apprend cet instrument. Après son baccalauréat et quelques temps en faculté de lettres, il travaille comme pianiste de bar. Il joue sur commande les souhaits des clients mais par la même occasion, il apprend les standards de ses chanteurs fétiches, Brel, Brassens, Ferré, Aznavour ou Trenet. C'est le début des années 70. Cette vie-là durera plusieurs années. En 1974, il rencontre sa future épouse. Ensemble ils auront deux filles.

Avec son compagnon d'écriture Patrice Mithois, Romain Didier compose de plus en plus de chansons. Ils essaient de les placer auprès d'artistes connus. En 1980, c'est Nicole Croisille qui la première est séduite par la voix de Romain Didier qu'elle entend sur une maquette. Elle choisit alors de chanter "Allo Mélo" et "Ma folie". Romain Didier fait une entrée en beauté dans le milieu de la chanson. Nicole Croisille le forme, l'engage comme musicien puis lui offre de jouer en première partie de ses spectacles.

Le pied à l'étrier, Romain peut enregistrer son tout premier 33 tours chez RCA. Mais il ne rencontre aucun succès. Parallèlement, il travaille pour la télévision, compose des musiques de films, de spectacles de marionnettes ou encore un mini-opéra pour enfants, "la Chouette".

Son premier succès, il l'obtient en 1981 avec le titre "Amnésie". Sa carrière démarre alors avec un premier concert en vedette au Théâtre du Petit Montparnasse. Entouré de cinq musiciens, Romain Didier réussit sa première apparition. Critique et public sont séduits. Dans la foulée, il obtient en juin les trois grands prix du festival de Spa en Belgique.

En 1982, il sort son deuxième album "Candeur et décadences". Le succès qui en est extrait, "l'Aéroport de Fiumicino" évoque ses racines romaines. De nombreux concerts émaillent son emploi du temps. Le contact avec le public fonctionne très bien même si sa notoriété stagne un peu. Mais ce n'est pas son souci principal. Cette année-là, il joue à l'Olympia, la plus prestigieuse scène parisienne, en première partie de l'humoriste Popeck.

Nouvelle réussite en 1982 avec son album "le Monde entre mes bras" et l'extrait "Señor ou Señorita". Cet album le mène directement sur la scène de l'Olympia pour un passage en solo, seul au piano. Nous sommes en 1985 et tous les succès vont couronner le talent de Romain Didier : le Prix Raoul Breton de la Sacem (Société des Auteurs Compositeurs) et le Prix Georges Brassens au festival de Sète, patrie de Georges Brassens.

Mais 1985 marque sa rencontre avec Allain Leprest, auteur-interprète, dont la sensibilité musicale et artistique trouve un vrai complément dans le travail de Romain Didier. Les deux hommes deviennent amis et démarrent une collaboration en matière d'écriture. De nombreuses chansons et d'albums naîtront de leur association.

En 1986, Romain Didier découvre une nouvelle salle parisienne où il s'installera régulièrement par la suite. C'est le Théâtre de la Ville place du Châtelet en plein cœur de la capitale. Seul à son piano, il continue de séduire un public de fidèles. Cette année-là, le chanteur enregistre un double album en concert sur une scène de Bruxelles. Sorti dans le commerce sous le nom de "Piano public", l'album rapporte à Romain l'illustre Prix Charles-Cros, confirmation d'une reconnaissance professionnelle.

Largement apprécié par ses pairs, Romain Didier est aussi convié par certains d'entre eux, et non des moindres, à orchestrer leur travail. C'est ainsi qu'il collabore avec Pierre Perret, bien sûr Allain Leprest, et Francis Lemarque, auteur du célébrissime "À Paris", avec lequel il devient très ami. Outre ce travail d'orchestration, il écrit également pour un tas de chanteurs tels Annie Cordy, Sabine Paturel, Nathalie Lhermitte, Mouron (deux albums en 87 et 89) ou l'animateur de radio Jean-Louis Foulquier en 1993 (avec Allain Leprest).

En 1988, Romain Didier retrouve le Théâtre de la Ville avec un spectacle qu'il a rôdé… au Kazakhstan ! Il sort aussi un nouveau disque, "Romain Didier 88", aussi appelé "Vague à l'homme".

L'année suivante, Romain retrouve Allain Leprest pour l'album "Place de l'Europe 1992". Cet album qui évoque les capitales européennes à l'époque où le continent est en pleins changements géopolitiques, mène le chanteur dans une longue tournée et dans de nombreux festivals : le Paléo festival de Nyon en Suisse ou les Francofolies de La Rochelle en France, de Spa en Belgique ou de Sofia en Bulgarie. A Paris, c'est au Bataclan que sa tournée fait escale en 90, tournée au cours de laquelle il met un point d'honneur à visiter de très petites villes. Elle durera deux ans.

On le retrouve en 1992 au Théâtre de 10 heures où il s'installe pendant deux mois. Après déjà plus de dix ans de carrière, il décide la même année de réenregistrer 60 de ses chansons sur trois CDs édités sous le nom de "D'hier à deux mains".

Nouvel album en 1994, "Maux d'amour", quatorze titres enregistrés avec l'Orchestre philharmonique Enesco de Budapest. On y trouve entre autres un hommage à Léo Ferré ("Français Toscan de Monaco"), mais aussi "Léon camé" ou "Pétasse Blues" qui restent des titres importants de son répertoire qui sont dans sa première compilation "le Meilleur de Romain Didier" en 96.

En 1997, Romain Didier reçoit son deuxième Prix Charles-Cros pour son album "En concert" enregistré à Sarrebrück en Allemagne quelques mois plus tôt. Parallèlement, il continue une activité professionnelle peu courante dans la chanson soit l'enseignement. Il est en effet professeur de musique dans des conservatoires et des écoles de musique.

Comme il l'avait déjà fait quelques années plus tôt, Romain se lance à nouveau dans le spectacle pour enfants avec l'écriture d'un conte musicale "Pantin Pantine" en 1998. Allain Leprest est cette fois encore de l'aventure.

Après les enfants, et alors que "Pantin Pantine" tourne à travers la France, c'est vers le jazz que Romain Didier se tourne en 99 dans son album "J'ai noté…" qui sort au printemps. Seul à la composition, Romain Didier ne l'est pas sur la scène du Café de la Danse du 10 au 20 mars. Ses accompagnateurs sont même de fameux jazzmen tels que André Ceccarelli à la batterie ou Christian Escoudé à la guitare. Un nouvel environnement pour un chanteur plus souvent accompagné de cordes classiques.

Romain Didier sort un nouvel opus "Délassé" en février 2003. Dès le 28 février, il se produit pour un mois au Théâtre d'Ivry-sur-Seine-Antoine Vitez en région parisienne dans le cadre des "résidences-chanson". Cette formule donne la possibilité à l'artiste invité de monter un spectacle avec des moyens conséquents. En contrepartie, il se charge d'activités pédagogiques pendant l'année.

Au printemps, il part en tournée.

Jamais à court de projets, Romain Didier s'attaque en 2004 à l'écriture d'un spectacle, "les Copains d'abord" qu'il étrenne d'abord sur une scène de Saint-Etienne-du-Rouvray avant de le présenter aux Francofolies de La Rochelle le 14 juillet. Le spectacle rassemble ses amis de cœur et de scène que sont Néry, Enzo Enzo, Kent et Allain Leprest. Pour ces trois derniers artistes, il participe à l'écriture de leurs albums respectifs.

En novembre 2005, Romain Didier sort un album studio intitulé "Chapitre neuf". A cette occasion, il a demandé à Pascal Mathieu d'écrire la plupart des textes de cet opus. Des mots qui siéent parfaitement à Romain Didier, habitué des atmosphères mélancoliques et désenchantées. Du 28 novembre au 3 décembre, il se produit à Paris au Divan du Monde avec un nouveau spectacle "Deux de cordée" en duo avec le guitariste Thierry Garcia. 

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