30 avril 2007
Combat
A n'en pas douter,
tu restes là,
comme cette moule
accrochée à son rocher,
tu t'amuses de mon désarroi
à en plaisanter
à gorge déployée
tu vas à ta guise ,
mais surtout, tu reviens,
tel cet assaillant sur une muraille,
encore plus pluissant,
où vas-tu chercher ta force,
cette force qui m'anéantit
à petit feu,
mais, ne t'y fie pas,
je résiste à tes attaques,
mème si je fais signe de ployer
ce n'est que pour mieux te combattre
qui de nous deux,
saura vaincre l'autre ?
bien que tu sois tenace,
je le suis plus encore,
tu ne saura me faire perdre espoir
car je ne suis pas seule,
nous sommes des milliers
de par le monde
à te faire un pied de nez
à te jauger
à t'examiner sous toutes les coutures,
sous tous tes exploits,
oh, certains tentent de t'ignorer !!
mais vas-tu les laisser dans l'ignorance ?
ne vas-tu montrer ouvertement ta vraie nature ?
dans quelle entraille
caches-tu les preuves
de ton carnage ?
de gentes dames et sieurs,
t'explorent et te surveillent,
un jour, la preuve
de ton existence
sera révélée,
et sans conteste, reconnue,
et ce jour, nous autres,
pauvres martyrs,
nous rirons
de t'avoir vaincue
de nous avoir fait passer
pour des fous et des handicapés de la vie
ce jour-là,
nous rirons de ce nom,
qui nous fait tant souffrir
nous dirons Adieu
A toi,
FIBROMYALGIE
Irène Philipp
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