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Le petit monde de Coquelicot
3 décembre 2006

Le coquelicot

coquelicot

Dans le langage des fleurs, le coquelicot incarne l'« ardeur fragile ».

Les noces de coquelicot symbolisent les 8 ans de mariage dans le folklore français.

Le coquelicot a été associé au XXe siècle, en particulier dans les pays du Commonwealth (Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande...) au souvenir des combattants, et tout spécialement des soldats tombés lors de la Première Guerre mondiale. Cette allégorie du coquelicot découle d'un poème datant du printemps 1915, écrit par le lieutenant-colonel John McCrae, un médecin du Corps de santé royal canadien qui fut témoin de la terrible seconde bataille d'Ypres. Il s'intitule "In Flanders Fields" (""Au champ d'honneur"). Les coquelicots fleurissaient dans les pires champs de bataille de la Somme et des Flandres, et leur couleur rouge est un symbole approprié pour le bain de sang de la guerre de tranchées. C'est une Française, Madame E. Guérin, qui proposa au maréchal britannique Douglas Haig, que les femmes et les enfants des régions dévastées de France produisent des coquelicots afin de recueillir des fonds pour venir en aide aux gueules cassées. En novembre 1921, les premiers coquelicots furent distribués. La tradition se poursuit depuis.

  
   
Comme un petit coquelicot
 
   
Paroles: Raymond Asso. Musique: Claude Valéry   1951
  © S.E.M.I. 1951
 

 

 

  Le myosotis, et puis la rose,
 
 
  Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose !
  Mais pour aimer les coqu'licots
  Et n'aimer qu'ça... faut être idiot !
  T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà :
  Quand j't'aurai dit, tu comprendras !
  La premièr' fois que je l'ai vue,
  Elle dormait, à moitié nue
  Dans la lumière de l'été
  Au beau milieu d'un champ de blé.
  Et sous le corsag' blanc,
  Là où battait son cœur,
  Le soleil, gentiment,
  Faisait vivre une fleur :
  Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
  Comme un p'tit coqu'licot.
 
  C'est très curieux comm' tes yeux brillent
  En te rapp'lant la jolie fille !
  Ils brill'nt si fort qu'c'est un peu trop
  Pour expliquer... les coqu'licots !
  T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà
  Quand je l'ai prise dans mes bras,
  Elle m'a donné son beau sourire,
  Et puis après, sans rien nous dire,
  Dans la lumière de l'été
  On s'est aimé ! ... on s'est aimé !
  Et j'ai tant appuyé
  Mes lèvres sur son cœur,
  Qu'à la plac' du baiser
  Y avait comm' une fleur :
  Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
  Comme un p'tit coqu'licot.
 
  Ça n'est rien d'autr' qu'un'aventure
  Ta p'tit' histoire, et je te jure
  Qu'ell' ne mérit' pas un sanglot
  Ni cett' passion... des coqu'licots !
  Attends la fin ! tu comprendras :
  Un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas !
  Et le lend'main, quand j'lai revue,
  Elle dormait, à moitié nue,
  Dans la lumière de l'été
  Au beau milieu du champ de blé.
  Mais, sur le corsag' blanc,
  Juste à la plac' du cœur,
  Y avait trois goutt's de sang
  Qui faisaient comm' un' fleur :
  Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !
  Un tout p'tit coqu'licot. 
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