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Le petit monde de Coquelicot
12 novembre 2014

Les rencontres Mathieu Cote

Hier, j'étais au Sémaphore à Cébazat pour les "Rencontres Mathieu Cote". Un peu déçue par la programmation ! Mais je sais que ce n'est pas facile de faire la sélection sur CD, sans voir les artistes.

Chouf, de Toulouse, a démarré l'après-midi. Ambiance "Têtes raides". Pas mal ! Il était accompagné par une batterie (toujours un peu trop forte à mon goût), une trompette et une contrebasse.

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Chouf - La cuisine de sorcière (Clip Officiel)

Ensuite, il y a eu Liz Van Deuq (de Nevers), une petite nana blonde, seule au piano.

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Des rides - en trio

Un sourire espiègle, des yeux bleus francs, Liz Van Deuq est une artiste entière. La musique, elle s’y consacre avec passion. Quand elle ne parle pas à la radio, où elle est journaliste, elle compose et chante. Rencontre.

Liz Van Deuq (de son vrai nom Vanessa Dequiedt) baigne dans la musique depuis l’enfance. Après une formation classique au Conservatoire de Nevers, elle a commencé à jouer dans des groupes amateurs avec des camarades de collège et de lycée. Une façon pour elle d’aborder la musique de manière moins classique et rigoureuse. Aujourd’hui, elle est seule sur scène. « Je trouve cela moins contraignant... » confie la jeune femme.

■ Profondément Nivernaise..
Liz est originaire d’Anlezy (58270). Elle a effectué son cycle secondaire au lycée Alain Colas de Nevers, établissement choisi pour son option musique. Elle a ensuite poursuivi ses études à Tours et à Montréal (elle est titulaire d’une maîtrise en musicologie). Actuellement, la jeune artiste est journaliste radio sur Vibration, à Orléans. « J’ai du mal à m’adapter à Orléans, c’est une ville que je trouve assez réservée. Je me sens toujours profondément Nivernaise. Sinon, j’apprécie mon métier, mais bien sûr je ne cracherai pas dessus si l’occasion de percer se présentait à moi... », confie la jeune femme.

■ La musique comme passion :
Liz Van Deuq est une artiste accomplie. A 27 ans, elle possède déjà SON style et SON univers, proches de Camille ou de Mademoiselle K. Ses textes cyniques et cinglants reflètent son fort tempérament. « Je fais de la chanson rock et… française ! », revendique la jeune femme. La langue française, la jeune femme la manie tous les jours, que ce soit dans son activité de journaliste ou dans ses chansons. Ses textes intimistes sont composés de façon originale et directe et sont souvent tirés de ses expériences personnelles. Quant à ses concerts (elle en donne à peu près un par mois), ils dévoilent une facette de sa personnalité, moins réservée et plus audacieuse. Ils sont l’occasion d’entrer en communion avec une artiste sensible, expressive, et profonde.

■ Un véritable style :
Liz Van Deuq - 07-2009 - Sources : Vanessa Dequiedt Au fil du temps, le talent de la jeune chanteuse se démarque de plus en plus. Après avoir enchaîné les concerts dans des dizaines de bars, elle a gagné en 2008 le concours Charbon Actif organisé par le Café Charbon de Nevers. L’année suivante, elle a fait les premières parties de Cali et d’Emilie Loizeau. Aujourd’hui ses objectifs sont de poursuivre son activité professionnelle et ses projets musicaux. Elle souhaite également donner un concert dans chaque département du Centre.

Alors, en écho aux paroles de sa chanson « l’artiste », on a envie de lui crier : « Oui Liz tu es une artiste, et oui Liz tu existes ! ».

 

Puis ce fut le tour de Paul, un Alsacien en piano voix. Quelque chose de Balmino dans la voix. Un univers assez noir, un garçon tourmenté mais pas sans intérêt.

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Je n'ai pas trouvé de vidéo de lui sur Internet. Contrairement à Liz, ce doit être un vrai débutant.

Armelle Ita passait en quatrième position. Pieds nus sur scène, une silhouette longiligne, une belle fille qui swingue. Accompagnée de 2 musiciens, elle nous a proposé des choses intéressantes, notamment la première chanson a capella. Pour la choriste que je suis, c'était super. Mon deuxième coup de coeur après Chouf.

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Armelle Ita - Tout bas

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Il suffit de quelques notes pour embarquer avec le trio porté par Armelle Ita. Sensuelle et intime, Armelle Ita a construit son langage de sons, de morceaux d’âme, qu’elle recolle patiemment dans ses chansons.... La voix redevient instrument, des cordes qui s’ajoutent à celles de la Kora ou encore du violoncelle. Sur scene, les instruments se multiplient, s’échangent, prennent toute la place avant de retourner à leur silence. Piano et choeurs se répondent, calebasse et percussions s’entrechoquent, flûte et clarinette s’entremêlent … La surprise n’a de cesse de surgir dans un groove constant et sans cesse renouvelé.
A mi chemin entre les jeux vocaux africains de Zap Mama, les envolées jazz soul de Nina Simone, et l’ambiance trip hop d’un Portishead acoustique, chaque morceau nous emmène sur un sentier poétique et chaloupé. Armelle Ita est une danse contagieuse, un métissage qui réveille nos sens les plus intimes ...

En cinquième position, nous avons eu Bastien Lucas qui vient du Berry. Je n'ai pas accroché à part sur la troisième chanson, ce qui n'enlève rien au talent de l'artiste. Voici ce que j'ai trouvé sur lui, sur Internet :

Bastien LUCAS a appris le piano dans un contexte classique. Cela pourrait laisser croire qu’il baigne depuis toujours dans la musique dite « savante » alors que ce répertoire n’est venu que tardivement élargir ses goûts populaires.

A 11 ans, bercé alors exclusivement de chanson française, il se met à la guitare en autodidacte. Deux ans plus tard, il écrit ses premières chansons. Au lycée, alors qu’il s’ouvre au rock international, il lorgne par le trou de la serrure aux portes du vaste répertoire classique. Ce qu’il y voit le fascine et l’encourage à partir en faculté de musicologie. Là bas, il mène une double vie de passionné de rock indé et de musique classique, dont il étudie les règles d’écriture. Cela lui permet de devenir un auditeur critique, reprochant à la chanson ses suites d’accords souvent semblables, et à la « grande musique » ses excès de durée et d’emphase qui la rendent indigestes au grand public.

Fort de ses deux parcours musicaux parallèles, Bastien a tiré une expérience des concerts d’autant plus solide et variée. Qu’il s’agisse d’interpréter une polyphonie vocale de la Renaissance, des arrangements de jazz vocal, un concerto, une chanson pop-rock puissante, ou, bien sûr, ses propres chansons, la scène ne lui est jamais étrangère.

En juin 2006, le Grand Prix Claude Lemesle lui est décerné pour le titre « Comme à la guerre » par un jury composé entre autres de Monique le Marcis, Michel Fugain, Richard Cross et Philippe Albaret. En février 2007 sort Essai. Ce premier album reçoit en juin 2007 un coup de cœur de l’Académie Charles Cros. Parmi la critique, Bertrand Dicale le décrit dans le Figaro comme un disque passionnant, limpide et lumineux.

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Bastien Lucas - Comme à la guerre

Puis, ce fut le tour de Clara Yucatan. C'est un trio qui vient de Besançon. La batterie était très forte ce qui m'a gênée pour la compréhension des textes. Je n'ai pas aimé son collier de plumes mais c'est un détail ... Très belle voix de la chanteuse qui m'a rappelé un peu Liane Foly.

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Clara Yucatan, c’est une fille, son frère et un chauve qui sourit. Clara Yucatan, c’est une voix, du groove et des claviers rafraîchissants. Clara Yucatan, c’est de la french-pop qui frétille. 

Le trio bisontin forme une véritable tribu rayonnante, dont les artistes ne se prennent pas au sérieux et aiguisent leurs notes et leurs mots au millimètre près. Leur nouvel EP, Furie, sorti en avril 2014, dévoile un univers où le feu, la fièvre et la fougue annoncent le ton de ce concert !

Clara Yucatan - C'est tentant / Les Talents Acoustic 2013 - TV5MONDE

Pour terminer le concours, nous avons eu le régional de l'étape : Monsieur Martin de Clermont-Ferrand. Musique très forte, rap, pas vraiment ce que j'aime !

Sa musique : un mélange de différentes influences, à la fois hip-hop, rock et éléctro. « Je voulais vraiment créer un album concept qui passe par l'histoire d'un personnage, explique l'artiste, je me le suis d'ailleurs imaginé comme un film ». L'album évoque ainsi un homme ordinaire le jour, tueur en série la nuit. « Je suis fasciné par le fonctionnement des tueurs en série, leur psychologie » raconte le musicien. Pour ces textes, il dit s'être inspiré entre autres de Serge Gains bourg, dont il est fan.

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Monsieur Martin - Course Poursuite Clip Officiel

Les résultats de ce concours : beaucoup de prix, tous les artistes ont été récompensés, certains plus que d'autres comme Armelle Ita. Moi, j'ai voté pour Chouf et il a eu le prix du public !!! Dans l'ensemble, quand même, moins de coups de coeur que les années précédentes.

 

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