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Le petit monde de Coquelicot
7 avril 2012

Suite de l'atelier d'écriture thérapeutique

Pour cette troisième séance, qui a eu lieu le 13 mars, nous étions cinq (six avec Cécile). Florence n'est pas venue. Nous devions choisir une phrase parmi les cinq affichées sur le tableau, à savoir :

- "Les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon" (Tolstoï)

- "Je ne sais pas trop par où commencer" (Paul Claudel)

- "Aujourd'hui, maman est morte" (Albert Camus)

- "Tout a commencé ce jeudi d'octobre" (C. Juliet)

- "Minuit sonnait quand j'arrêtais ma voiture devant le café Majestic" (N. Bouvier)

et écrire un texte qui commencerait par la phrase choisie.

Je n'étais pas très inspirée au départ puis, par élimination, j'ai choisi celle qui me parlait le plus, la première. Voici mon texte :

« Les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon ».

Dans les familles heureuses, il y a beaucoup d’amour, de calins, de joie de vivre, des respect les uns envers les autres. La maman fait de bons repas ; le papa aide les enfants à faire leurs devoirs ; les enfants vont se coucher sans râler après un dernier bisou de leurs parents. Plus tard, en grandissant, ils feront des études supérieures avec succès et excelleront dans un métier qui les passionnera.

Les familles malheureuses le sont pour plusieurs raisons. Ce peut être la maladie ou la mort d’un des membres. C’est peut-être aussi le manque d’argent dû au chômage, la naissance d’un enfant différent ou pas de naissance du tout.

On peut être malheureux à différents degrés, on peut simplement souffrir « un peu » de ne pas voir beaucoup ses petits-enfants, on peut aussi souffrir de l’indifférence de ses enfants ou de son mari.

Certaines familles ont perdu, par accident, plusieurs enfants, comme si le malheur s’acharnait sur elles.

Pourquoi certains passent-ils au travers de tous les ennuis alors que d’autres cumulent la malchance, la poisse ?

Peut-on inverser la tendance ?

Peut-on attirer le bonheur ?

Peut-être suffit-il d’y croire très fort et de voir dans chaque moment de notre vie tout ce qui est beau autour de nous, tout ce qui est bon, tout ce qui peut nous rendre « un peu » heureux !

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Pour la quatrième séance qui a eu lieu le 27 mars, nous étions quatre (+ Cécile). Il manquait Florence et Marie-Christine. Il nous fallait décrire quelque chose qui nous fait du bien (ou nous ferait du bien).

Voici mon texte :

Ce que j’aime et qui me fait du bien, c’est d’aller dans le jardin, les matins d’été, quand il ne fait pas encore trop chaud.

Je respire le parfum des fleurs, l’odeur de la terre. Les insectes virevoltent autour de moi. Je me sens heureuse, libre, en vie.

Je saisis mon appareil photos et me voici partie à l’assaut des abeilles sur les lavandes. Les papillons sont également à portée de mon viseur. Je ne sais pas pourquoi mais on voit de moins en moins de papillons colorés, ils sont tous blancs à présent. Serait-ce l’effet des pesticides ?

Si par hasard, une libellule est présente, c’est le comble du bonheur ce jour-là. Me voici à la suivre dans ses évolutions. Je dois absolument la prendre en photo. Ca y est, elle se pose ! Discrètement, sans faire de bruit, je m’approche et, hop, elle est dans la boîte.

J’aime bien les lézards aussi, il y en a beaucoup dans mon jardin. Ils restent longtemps à se dorer au soleil, on sent que ça leur fait du bien.

Le soir, quand mon mari rentre du travail, je lui montre, sur l’ordinateur, les images que j’ai saisies. Il est content de voir le résultat de ma passion, la photographie.

J’aurais pu parler également des jours où je m’installe sous le parasol avec une toile et mes tubes de peinture, le moment où je cherche un modèle qui m’inspire et ces heures qui passent sans que je m’en rende compte, à jongler avec les couleurs et les proportions pour faire un tableau qui me plaise.

Je ne serai jamais une grande photographe ni un peintre de renom mais ces activités me procurent beaucoup de plaisir et c’est là l’essentiel.

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Chacune de ces deux séances a démarré comme les précédentes par une séance de relaxation (pour se vider la tête) et s'est terminée par la lecture de chacun de nos textes.

J'aime bien cet atelier d'écriture. Ca me fait du bien.


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Commentaires
C
Merci, Alex, t'es mignonne ! il y avait encore beaucoup d'autres choses à écrire (après réflexion) mais c'est du spontané. On écrit ce qui nous passe par l'esprit.
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A
Coucou Martine, c'est très bien écrit!! tu assures et j'ai beaucoup aimé le choix de ta pharse, jaurais pris la même je pense!<br /> <br /> bisous<br /> <br /> Alex
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